Le secteur minier réuni en Afrique du Sud pour son grand rendez-vous annuel


La 24e édition d’Investing in African Mining Indaba, la conférence internationale annuelle sur l’investissement minier en Afrique, se tient du 5 au 8 février au Cap en Afrique du Sud. Elle réunit les décideurs et professionnels du secteur minier implantés ou intéressés par l’Afrique.
Les organisateurs de la conférence internationale annuelle sur l’investissement minier en Afrique attendent pas moins de 2 000 sociétés internationales et les délégations officielles de 45 pays -africains ou non- à ce rassemblement annuel. L’année 2017 a constitué une bonne année pour le secteur minier. En fin d’année, les cours ont progressé de plus de 20%. Et c’est la Chine qui mène le bal dans le secteur du fer du zinc et du nickel.

Toutefois, 2018 devrait connaitre selon la Banque mondiale une certaine accalmie sur les prix. Et même l’or devrait être légèrement orienté à la baisse, ce qui ne fait pas l’affaire de l’Afrique du Sud. Mais la Zambie et la République démocratique du Congo vont bénéficier de la demande croissante en cuivre, liée au développement de la voiture électrique.

La Guinée s’attend à profiter de la demande chinoise en bauxite. Peu de croissance à attendre en revanche des gisements de fer guinéens, sud-africains, mauritaniens, libériens et sierra-léonais. La République démocratique du Congo peut déjà se frotter les mains : elle détient un tiers des réserves mondiales de cobalt dont le prix a doublé en 2017.

■ Le Gabon se lance dans le fer

Après l’uranium et le manganèse, le Gabon est sur la voie de lancer une exploitation de fer. Vendredi 2 février, le Gabon a conclu un accord-cadre avec la société Havilah Consolidated Ressources, une entreprise minière basée en Afrique du Sud. L’accord porte sur l’exploitation du riche gisement de fer de Milingui, situé dans le sud du Gabon, à une centaine de kilomètres de l’océan Atlantique.

RFI