Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a donné raison à Hamad Kalkaba dans le litige qui l’oppose à l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), ce 25 mai 2018. Le TAS a jugé que le Camerounais, exclu de l’élection à la présidence de l’ACNOA en mai 2017, n’avait commis aucune infraction. L’instance basée à Lausanne a de facto l’invalidé de la victoire du président sortant, Lassana Palenfo, ainsi que la tenue d’un nouveau scrutin.
Le roman-feuilleton sur la présidence du mouvement olympique africain se poursuit. Dernier rebondissement en date, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a donné raison à Hamad Kalkaba, écarté avant l’élection, le 6 mai 2017.
Le TAS a en effet estimé que le Camerounais « n’avait pas commis de méfait », contrairement à ce qu’avait jugé l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA). Les sanctions prises contre l’actuel président de la Confédération africaine d’athlétisme sont donc « effacées ». Et, en conséquence, l’ACNOA va devoir tenir une nouvelle élection prochainement.
C’est évidemment une victoire personnelle pour Hamad Kalkaba, accusé d’avoir touché des aides de la part des autorités camerounaises pour le scrutin (ce qui est contraire aux statuts de l’ACNOA). C’est en revanche un revers cinglant pour le patron sortant, Lassana Palenfo, dont la réélection est de facto annulée.
« L’ACNOA devra donc se conformer à la résolution formulée par son Assemblée générale extraordinaire du 3 novembre 2017 sur le fait qu’une nouvelle élection pour la présidence (ouverte à tous les candidats) ait lieu en accords avec les statut de l’ACNOA », conclut le TAS dans sa décision du 25 mai 2018.
A Prague, il y a sept mois, Lassana Palenfo avait été suspendu de ses fonctions en attendant le verdict du TAS. Le patron de l’olympisme africain va donc remettre son titre en jeu face à son éternel rival, Hamad Kalkaba, alors que l’ACNOA tente actuellement de conclure un accord avec Casablanca pour l’organisation des Jeux Africains 2019.