Ousmane Sonko Sonko a recouvré la liberté hier. Inculpé pour viol et les menaces de mort, il a été placé sous contrôle judiciaire assorti de plusieurs mesures que le leader de Pastef devra respecter.
Le face-à-face d’hier, entre Sonko et le Juge Samba Sall n’a été qu’une audition de première comparution où le juge notifie à la personne les chefs d’inculpation, sans débattre sur le fond. Ainsi, après s’être renseigné sur l’identité d’Ousmane Sonko, le juge Samba Sall lui a notifié les faits pour lesquels il est poursuivi.
Il lui a alors demandé s’il reconnaissait les faits. L’opposant politique a dégagé en touche, niant totalement tout. Samba Sall lui a ensuite demandé s’il avait une déclaration liminaire à faire. Ousmane Sonko a répondu par l’affirmative et a fait sa déclaration. L’inculpation lui est ainsi notifiée ainsi que son placement sous contrôle judiciaire.
« Les Echos », qui donnent l’info dans leur parution du jour, renseignent que le contrôle judiciaire est assorti de certaines mesures à savoir: Ousmane Sonko doit émarger au bureau du juge une fois par mois ; il doit laisser son passeport sur la table du greffier du magistrat instructeur.
Il devra aussi solliciter une autorisation pour sortir du territoire national; il doit se présenter aux unités d’enquêtes à savoir la police ou la gendarmerie en cas de délégation judiciaire; il doit se soumettre aux expertises ordonnées par le juge et enfin il lui est fait interdiction de se prononcer publiquement sur le dossier.
Igfm