Les déclarations scandaleuses de Belmadi sur l’arbitre d’Algérie-Cameroun

Les déclarations scandaleuses de Belmadi sur l’arbitre d’Algérie-Cameroun

Dans le cadre de l’annonce de sa reconduction à la tête de l’équipe nationale, l’entraîneur de l’Algérie Djamel Belmadi en a remis une couche sur Bakary Gassama, l’arbitre gambien du barrage à la Coupe du monde 2022 perdu contre le Cameroun. Des déclarations lunaires.

“Il ne faudra plus accepter ce genre de choses.” Un mois après les faits, Djamel Belmadi n’en démord pas. L’entraîneur de la sélection algérienne, qui a annoncé ce dimanche qu’il resterait sur le banc des Fennecs malgré l’échec à la CAN et en éliminatoires à la Coupe du monde 2022, s’en est encore pris à Bakary Gassama, l’arbitre gambien de la rencontre Algérie-Cameroun.

“Je n’ai pas aimé (…) le voir confortablement assis dans les salons à boire un café avec un millefeuille”

“Plus jamais de la vie on laissera deux trois personnes conspirer contre notre pays, tonne Belmadi dans un entretien accordé pour les médias de la fédération. On ne verra plus jamais un arbitre comme ça mettre à mal un pays. Je suis obligé de dire que je n’ai pas aimé du tout au lendemain du départ de cet arbitre, à l’aéroport d’Alger, le voir confortablement assis dans les salons à boire un café avec un millefeuille.”

Djamel Belmadi raconte ensuite s’être entretenu à plusieurs reprises avec le coupable de ce 29 mars. “J’ai vidé mon sac chez cet arbitre-là, je l’ai croisé un Turquie après et je lui ai redit la même chose, précise-t-il. Je lui ai dit qui il était. Je n’ai pas aimé que nous, nous puissions accepter ce genre de choses. Nous, quand on va dans ces pays, quand on va en Afrique, ce n’est pas ces traitements de faveur que l’on a.”

“Il a enlevé l’espoir de tout un peuple et on le laisse comme ça”
Dans des propos presque menaçants, le coach regrette le manque de conséquences sur l’arbitre gambien après une rencontre qui a coûté la qualification à l’Algérie: “Il a enlevé l’espoir de tout un peuple et on le laisse comme ça. Je ne dis pas qu’il faut tuer…”