Une infection sexuellement transmissible peu connue pourrait devenir la prochaine bactérie qui fera des dégâts, à moins que les populations deviennent plus vigilantes, avertissent les experts. En effet, Mycoplasma genitalium (MG) est une bactérie sexuellement transmissible. Elle serait la 2e cause d’urétrite non gonococcique après Chlamydia trachomatis (CT) mais sa prévalence exacte est mal connue. Mycoplasma genitalium (MG) ne présente souvent aucun symptôme mais peut provoquer une maladie inflammatoire pelvienne, ce qui peut rendre certaines femmes infertiles. Et si elle n’est pas traitée correctement, elle peut développer une résistance aux antibiotiques. L’Association britannique pour la santé sexuelle et le VIH a rédigé des lignes directrices et détaillé sur la meilleure façon de repérer et de traiter les MG. Chez la femme, l’infection est asymptomatique dans plus de 60 % des cas et passe donc inaperçue. Non traitée, elle peut évoluer vers une cervicite, un syndrome inflammatoire pelvien. Elle favoriserait les fausses couches et serait une cause possible d’hypofertilité. Elle est source de douleurs et éventuellement une fièvre et des saignements. Chez l’homme, l’infection à M gen est la 2 ème cause d’urétrite non gonococcique, après Chlamydia trachomatis. Elle peut donc provoquer une inflammation de l’urètre chez les hommes, provoquant une décharge du pénis et rendant douloureuse l’envie d’uriner. Cette maladie se transmet à travers des rapports sexuels non protégés avec une personne déjà infectée. Les préservatifs peuvent empêcher cette propagation. Elle a été identifiée pour la première fois au Royaume-Uni dans les années 1980 et affecterait 1 à 2% de la population générale. La MG ne montre pas toujours de symptômes et ne nécessite pas toujours un traitement, mais elle peut être omise ou confondue avec une infection sexuellement transmissible différente, telle que la chlamydia. Des tests de MG ont récemment été développés mais ne sont pas encore disponibles dans toutes les cliniques, bien que les médecins ont envoyé des échantillons au laboratoire de Public Health England pour obtenir un résultat. Elle peut être traitée avec des antibiotiques – mais l’infection développe une résistance à certains de ces médicaments. Le seul moyen d’effectuer le diagnostic de l’infection est la recherche des acides nucléiques de la bactérie : – Chez l’homme asymptomatique : dans l’urine du premier jet – Chez l’homme symptomatique : prélèvement urétral – Chez la femme : prélèvement vaginal ou auto-prélèvement vaginal (si asymptomatique) afrikmag