Les secrets de vie de la  »maîtresse du Président »

En un battement de cils, elle a réussi à faire perdre la tête au président de la République. Ne vous y méprenez pas, c’est dans la fiction. Dans la réalité, Maimouna Fall n’en n’est pas moins une beauté d’un charme ensorcelant. Actrice dans les séries «Virginie» et «Une femme, un Mari», elle a réussi à se faire remarquer grâce à son talent et à ses jolies courbes. A seulement 24 ans, la star crève déjà l’écran…

Irrésistible ! Difficile de rester insensible face à ses magnifiques yeux en amande. En un battement de cils, elle vous transporte dans une bulle de féerie. En plus de son regard de braise, Maïmouna Fall, c’est aussi une beauté sous toutes les coutures et surtout sous toutes les formes. Dotée d’un charme ensorcelant, d’une silhouette pulpeuse, de jolies courbes, d’un visage angélique et d’un sourire à tomber, l’actrice a conquis le monde audiovisuel sans trop de difficultés. Son jeu d’acteur et ses mimiques câlines ont autant fait tache d’huile à travers le petit écran. Révélée au public sénégalais grâce au rôle de Mouna dans la série «Virginie», la belle nymphe a fait sensation de par son talent. Aujourd’hui, elle confirme son statut d’artiste à part entière, en interprétant le personnage de la «Maîtresse» du président de la République dans le téléfilm, «Une Femme un Mari». Un rôle qu’elle assume et qui, pour ainsi dire, l’a propulsée au rang de star voluptueuse. Rien que ça !

C’est dans la capitale du Rail à Thiès que la jeune femme de 24 ans est née et a fait toutes ses humanités. Maïmouna Fall est l’aînée d’une smala de plusieurs frères et sœurs. Un rôle qu’elle prenait très au sérieux. «Comme j’étais la plus grande de la fratrie, j’étais tout le temps aux côtés de mes frères. Je prenais soin d’eux et les couvais. Et je le faisais avec le cœur» assure-t-elle. L’autre chose que Maïmouna prenait à cœur, c’était ses études. Comme tous les enfants de son âge, elle a arpenté les chemins de l’école. Malgré un fort caractère et un tempérament de belliqueuse, elle avait de très bonnes notes à l’école. «J’étais obligée de travailler, sinon je m’exposais aux coups de ma grand-mère. Je bavardais en classe, j’étais terrible et il m’arrivait même de fuir les cours. Toutefois, j’étais assez brillante, à part les maths, j’avais d’excellentes notes», avoue-t-elle. Déterminée, Maimouna Fall l’est. Grâce à son abnégation, elle a finalement décroché son baccalauréat. Ses parents étant hors du Sénégal, l’actrice a été élevée par sa grand-mère avec qui, elle a développé des liens très étroits. Une brave dame qui lui a inculqué les valeurs et les principes pour bien vivre en société et s’en sortir dans la vie. Elles sont d’ailleurs inséparables, très complices. «Ma grand-mère m’a donné une très bonne éducation. Elle occupe une grande place dans ma vie et joue même le rôle de mère. C’est elle que j’appelle Maman et avant de prendre n’importe quelle décision, je la consulte d’abord», confesse Maimouna. De Thiès, elle déposera ses baluchons à Dakar afin de s’insérer dans le milieu professionnel.

 

Conseillère commerciale et modèle photo

 

Elle travaille d’abord dans une station d’essence sur l’autoroute à péage où elle sera vite repérée. Son profil va accrocher les agences pour des affichages et des panneaux publicitaires. Cependant, rien ne prédestinait Maimouna Fall à devenir une actrice adulée, en un temps record. Son entrée dans le cinéma s’est faite d’une manière assez fortuite. Conseillère commerciale et modèle photo à ses heures perdues, le septième art n’a jamais fait partie de ses calculs. Jusqu’à ce que le hasard s’en mêle. «J’adore regarder les séries sénégalaises et je m’en délecte. Seulement, je n’ai jamais pensé que je pourrais figurer dans l’une d’elles. Un jour, j’ai été contactée par un membre de la maison de production Marodi. Il avait vu ma photo sur un des panneaux publicitaires et m’a annoncé que mon profil les intéressait pour le rôle de Mouna, la grande sœur de Virginie dans la série du même nom». Une série qui fait fureur chez les adolescents et même les plus âgés. En acceptant cette proposition, Maïmouna a ainsi poussé les portes de l’antichambre de la célébrité. C’est le début d’une grande histoire, sous les projecteurs. Même si au début, s’intégrer dans le milieu audiovisuel s’est avéré difficile, à force d’un travail acharné, elle y est parvenue. Maimouna Fall a su s’imposer et tirer son épingle du jeu. «Au départ, j’avais très peur. La première fois qu’on a braqué les caméras sur moi, je ne pouvais même pas parler. Etant donné que je bégaie un peu, c’était encore plus dur. Aucun mot ne pouvait sortir de ma bouche. Finalement, c’est l’équipe technique qui m’a mise à l’aise, en m’assurant qu’on va reprendre les scènes autant de fois qu’il faut. J’ai fini par me lâcher et me prendre au jeu» confie Maimouna. Après «Virginie», elle a fait une apparition très remarquée dans la série en vogue, «Une Femme, un Mari» où elle joue le rôle d’Awa, la maîtresse du président de la République. Lorsqu’elle est derrière la caméra, Maimouna capte l’attention de tous. Elle est la douceur, la sensualité et le charme personnifiés. Il suffit de la voir incarner le personnage d’Awa, maîtresse du président de la République pour déceler qu’elle est une comédienne née. Son jeu ne souffre aucune hésitation, encore moins de balbutiements. La diction parfaite, Maimouna débite ses répliques en parfaite professionnelle. Un rôle que la jeune fille incarne et arbore fièrement. Ce, malgré les critiques de certains. «Je suis une actrice et je suis appelée à jouer plusieurs personnages. Concernant, le rôle de maîtresse, je n’ai pas de problèmes à l’incarner. D’ailleurs, j’ai de bons comme de mauvais retours. Mais je ne me prends pas la tête, car c’est juste un rôle parmi tant d’autres». Artiste dans l’âme, le rôle qui l’a le plus marquée est sans conteste celui d’Awa. «C’était un rôle tout nouveau pour moi. Mais, il m’a permis de m’améliorer et de surtout découvrir d’autres facettes de moi», sourit-elle.
Une fois les rideaux baissés, Maimouna redevient une personne simple. Maman d’une magnifique petite fille, elle aime être en compagnie des siens. Courtoise, entière et très généreuse, elle est, à l’opposé de son rôle dans la serie «Une Femme, un Mari». «Dans la vraie vie, j’incarne le rôle de «Mouna» qui est mon quotidien. Je suis toujours aux petits soins pour les miens. Et je suis une maman poule pour mon enfant». Très soucieuse du bien être de sa famille, pour l’heure, son seul souhait est de réussir afin de mettre ses proches et sa fille dans de très bonnes conditions…

 

l’Observateur