Au cours de l’année judiciaire 2017-2018, les tribunaux du Sénégal ont connu 210.363 dossiers. Les affaires de drogue, de vol… et de sexe occupent une bonne place aussi bien dans les rôles qu’au sein des cabinets. Les mineurs ont aussi bien représenté. Les chiffres sont de l’enquête nationale annuelle sur les activités des juridictions.
Les chiffres sont afférents. L’enquête nationale annuelle sur les activités des juridictions de l’année judiciaire 2017-2018 fait par le ministère de la justice en collaboration avec l’Union Européenne (Ue) dans les Cours et Tribunaux a révélé de gros chiffres.
Les dossiers inscritsdansleregistredesplaintess’étalentà la périodedu 1er novembre 2017 au 31 octobre 2018. L’enquête concerne l’ensemble des juridictions (Cours d’appel, Tribunaux de grande instance, Tribunaux d’Instance…). Les conclusions du rapport ont révélé un important taux d’infractions aux affaires de drogue.
Sur 21 363 affaires pénales traitées par l’ensemble des Tribunaux de Grande Instance (Tgi) du pays, le trafic, la cession, l’usage de drogue trônent en tête avec 4754 affaires. Ensuite viennent les infractions de vol, recel (sauf les vols de bétail) et association de malfaiteurs avec 3526 dossiers. 2 166 homicides ou blessures volontaires, défauts de maitrise et mise en dangers de la vie d’autrui ont été traités. Les histoires d’abus de confiance, faux et usage de faux font 1946 des cas. L’escroquerie et le recel ont fait gonfler les rôles avec 1466 cas. Les juridictions ont aussi connu 1085 affaires de coups et blessures volontaires. Les délits d’outrage, de rébellion, de voies de fait, de menaces de mort qui renvoient à la violence sont de 719 affaires. Au courant de l’année judiciaire 2017-2018, les faits de vol de bétail et recel, association de malfaiteurs sont chiffrés à 695.