Les « thiakhaneries » de l’opposition Sénégalaise (Par Aly Coto Ndiaye)

Les « thiakhaneries » de l’opposition Sénégalaise (Par Aly Coto Ndiaye)

« Quand je vois ce que je vois et que j’entends ce que j’entends, je suis bien content de penser de ce que je pense » disait Fernand Raynaud.

L’immaturité dont fait montre l’opposition regroupée dans YAW donne à penser que le Président Macky SALL a en face de lui des aventuriers au discours simpliste, va-t-en-guerre et dangereux.

Seulement les Sénégalais, épris de justice et de paix, sont, à n’en pas douter, plus rassurés de voir le Président Macky SALL mener la barque plutôt que de la confier à ces vociférateurs. Et d’ailleurs la constitution suffit comme gouvernail dans un pays où la respiration démocratique est un trait distinctif.

Alors je lance un appel aux Sénégalaises et Sénégalais à faire preuve de lucidité et de sérénité pour barrer la route aux pyromanes qui menacent fortement notre démocratie et notre bon vivre ensemble forgé dans le commun vouloir de vie commune.

J’en appelle donc à un vote utile et massif le 31 juillet prochain pour le plébiscite de la liste BBY sur l’étendue du territoire national et dans la diaspora pour maintenir la stabilité et la concorde sociale qui sont une source de fierté et d’admiration.
Le Sénégal ne doit pas se risquer à l’inaptocratie qui, comme l’a si bien définie le penseur français Jean d’Ormesson, est « un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire ».

Les contorsions de Ousmane Sonko et ses affidés, qui naviguent entre les « mortals combats » et les « concerts de casseroles » ne feront jamais d’eux les meilleures alternatives que les Sénégalais sont en droit d’attendre. J’ai entendu le « succulent » Ibou Fall sur les ondes de i radio les considérer comme des rigolos dans une garderie d’adultes. C’est tout comme !

Osons élever la voix avant qu’il ne soit trop tard. La tolérance des pouvoirs publics ne saurait se transformer en un droit car, en vérité, ce n’est pas parce qu’ils sont plusieurs à avoir tort qu’ils ont raison et que ça plaise ou non, la vérité se trouve dans le respect de la justice qui s’impose à tous et la préservation de l’Etat de droit.
Mesdames et messieurs de YAW, proposez des programmes alternatifs au lieu de vous sublimer à longueur de journée devant les caméras de télévisions. Cet état de fait rappelle, à bien des égards, une sortie que fit, il y’a quelques années Me Demba Ciré Bathily sur les ondes de la RFM : « chaque journaliste a ses hommes politiques et chaque homme politique a ses journalistes qu’il manipule » or, un bon professionnel doit s’interdire d’être un acteur partisan dans le cadre du jeu politique.

Les journalistes très souvent d’ailleurs, ne croient pas aux galéjades de ces « hommes politiques » mais ils les répètent et c’est peut être pire. Aujourd’hui la parade la plus partagée sur les plateaux de télévision consiste à convier des prétendus chroniqueurs (toujours les mêmes d’ailleurs), experts en « Tout » mais qui ,en réalité, ne font que du « Wax Sa Xalaat ».

En vérité et comme le dit si bien l’ancien DG de l’APS monsieur Abdou Gningue, « nos télévisions sont devenues des médias d’opinions délaissant du coup leur mission première d’être des médias d’Informations. On ne nous informe plus mais on cherche à nous embrigader ». Sauf que la population n’est pas dupe et vit au quotidien les efforts que déploie Président Macky SALL pour améliorer les conditions de tous les Sénégalais.

Le Président Macky assure et rassure son monde; cela est perceptible sur l’ensemble du territoire national et même au-delà, n’en déplaise à cette opposition immature. Les faits sont là en toute évidence car depuis bientôt plus de 3 ans le Président inaugure sans répit, lance de nouveaux projets structurants vers l’émergence et quand il se déplace à l’intérieur du pays, les populations lui témoignent un attachement sans commune mesure.

Hors de nos frontières, il est non seulement convié dans tous les cercles ou on ne compte que les « GRANDS »de ce monde, mais mieux encore, il est écouté et consulté. Alors douter de la dimension de notre Président relève tout simplement du nihilisme. Vingt ans en arrière, l’on nous aurait miroité un tel dirigeant que l’on signerait tout de suite et des deux mains.

Les arguments évoqués le plus souvent par les agitateurs tiennent de l’évolution de notre démocratie. Convenons que le concept en lui-même constitue un idéal et donc, en tant que tel, n’est jamais atteint. Sous tous les cieux, les marches vers l’idéal démocratique sont parsemées d’embûches porteuses de troubles, l’une des plus grandes démocraties l’a vécu lors du scrutin qui a élu Joe Biden.

Alors des soubresauts liés à ces contradictions, nous les vivons et les vivrons encore mais malgré tout cela, la vie continue et avec elle la nation Sénégalaise avec sa culture, sa foi, son organisation sociale, ses qualités, mais aussi ses imperfections qu’il nous faudra corriger au fur et à mesure par le dialogue et la concertation franche et sincère.

L’apprentissage par « essai-erreur » implique que nous nous débarrassions du complexe diabolisant l’erreur, l’échec, les assimilant à un péché qui mérite une punition divine. Ce perfectionnement devra toutefois suivre les conseils et orientations avisés de nos chefs religieux et coutumiers, mais devra surtout tenir comptes des lois et règlements en vigueur dans notre cher pays, le Sénégal.

Dr ALY COTO NDIAYE
Ancien ministre de la jeunesse