Le PSG avait besoin d’un point pour assurer mathématiquement son titre de champion. Lourdement battu chez son dauphin lillois (1-5), il devra attendre.
Il y a une semaine, le PSG pouvait être sacré champion devant ses supporters, s’il battait Strasbourg. Il s’était manqué (2-2). Ce dimanche à Lille, il avait besoin d’un point pour assurer son titre : il a carrément été humilié (1-5). Tout est allé de travers pour Paris, qui a perdu trois joueurs en l’espace de 20 minutes (16e-36e, voir par ailleurs).
18 ans
Il faut remonter à décembre 2000 pour voir les Parisiens encaisser cinq buts en L1 (1-5 à Sedan).
Logiquement battus lors de leur venue au Parc des Princes (1-2), le 2 novembre, les Lillois ont cette fois fait honneur à leur classement. Et à leur excellente saison. S’ils n’ont pas cadré une seule frappe en première période, leur ouverture du score étant venue d’un c.s.c. de Meunier, ils se sont souvent montrés dangereux. Leurs combinaisons, comme celle qui a amené le premier but ou sur l’action de Celik à la 27e, ont été un régal. Elles ont eu raison de Paris en deuxième période, même si Kehrer a manqué le but du 2-1, seul aux 6 mètres à la 48e.
Le film du match Lille-PSG
En difficulté physiquement, réduit à dix, Paris a coulé. Nicolas Pépé, déjà en vue avant la pause, a marqué à la 51e avant de servir Gabriel sur coup franc (71e) puis Fonte sur corner (84e). Auparavant, Bamba avait déjà creusé l’écart, lancé par Ikoné (65e). Le score est lourd mais logique. Le LOSC a notamment manqué quatre grosses occasions (62e, 63e, 74e, 83e). Il n’a pas eu à le regretter.
55 %
Nicolas Pépé est impliqué dans plus de la moitié des buts lillois (30 sur 54). Cette saison en L1, l’Ivoirien a marqué à 19 reprises et a délivré 11 passes décisives.
Le fait : déjà décimé, le PSG perd trois joueurs en 36 minutes
Semaine après semaine, le PSG se déplume. Neymar, Cavani, Marquinhos, Di Maria (blessés) étaient absents à Lille. Ils ont été rejoints à l’infirmerie par Thiago Silva (genou droit) et Thomas Meunier (ischios de la cuisse gauche). Les deux hommes se sont blessés pendant la rencontre, en moins de dix minutes (16e, 24e). Malade ces derniers jours, Kehrer a notamment été contraint de sortir du banc tout comme Diaby. Mais le cauchemar parisien n’était pas terminé : à la 36e, l’homme en forme et auteur de l’égalisation Juan Bernat a été expulsé. Face à Nantes, mercredi (19h00), Paris sera donc encore bien amoindri. Et contre Rennes, en finale de la Coupe de France dans quinze jours ?