Suite et fin de cette première semaine des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Outre la rencontre entre Tottenham et le RB Leipzig, l’Atalanta recevait, à San Siro, le Valencia CF. Après les rencontres chocs de ce mardi soir entre le Borussia Dortmund et le Paris Saint-Germain (2-1), et l’Atlético Madrid et Liverpool (1-0), place, ce mercredi, à cette deuxième journée de huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions. Au programme donc la rencontre entre Tottenham et Leipzig, mais aussi, et surtout entre l’Atalanta et Valence. Cette dernière était peut-être l’affiche la moins glamour de ces huitièmes de finale, mais, dans un San Siro des grands soirs, l’Atalanta, qualifiée après trois défaites inaugurales en C1, affrontait une formation espagnole qui s’est extirpée d’un groupe où était l’Ajax Amsterdam, Chelsea et le LOSC.
Plus tôt dans l’après-midi, nous vous faisions une présentation de la rencontre, mais aussi des forces offensives de l’Atalanta. Il n’était donc pas étonnant de voir les Bergamasques se montrer dangereux d’entrée. Un coup franc était obtenu par Alejandro « Papu » Gomez aux abords de la surface. Josip Ilicic décalait légèrement l’Argentin, qui envoyait une frappe lourde de peu au-dessus (5e). Quasiment dans la foulée, Mario Pasalic, seul au point de penalty, faisait briller Doménech, qui envoyait le cuir en corner d’une sublime parade (8e). Avec cette pression, l’Atalanta, meilleure équipe offensive d’Italie, finissait par trouver la faille. Sur un centre venu de la droite, Hans Hateboer devançait Gaya et envoyait le ballon au fond des filets (1-0, 16e). Gosens, quelques instants plus tard, ne cadrait pas sa tentative (21e).
Cela avait le don de réveiller les Espagnols. Ferran Torres, lancé dans la surface après un coup franc rapidement joué, trouvait le poteau avant que Caldara ne sauve devant ses buts sur une tentative de Guedes dans la foulée (31e). Quatre minutes plus tard, José Gaya envoyait sur orbite Gonçalo Guedes. Le Portugais ne cadrait pas sa frappe alors qu’Eliaquim Mangala et Maxi Gomez attendaient patiemment le cuir (35e). Mais finalement, ce qui devait arriver arriva. Mario Pasalic récupérait la possession du ballon côté droit, et passait vers Josip Illic. Le Slovène résistait au retour de Carlos Soler et envoyait une frappe cadrée pleine de puissance dans la lucarne (2-0, 42e). Juste avant, Papu Gomez avait manqué le break (40e) tout comme De Roon (38e). À la pause, les hommes de Gian Piero Gasperini menaient de façon assez logique.
L’Atalanta déroule
Au retour des vestiaires, Albert Celades et ses hommes semblaient un brin plus conquérants malgré un contre du pied de Diakhaby très dangereux pour son propre portier (50e). Valencia tentait donc et Carlos Soler, bien servi au sol et au premier poteau par Ferran Torres, manquait le cadre (52e). Mais six minutes plus tard, les Chés allaient encore être punis. Suite à un duel perdu par Geoffrey Kondogbia face à Papu Gomez, Remo Freuler envoyait un modèle de frappe enroulée qui finissait au fond des filets (3-0, 58e). Juste après, Pierluigi Gollini, le portier de l’Atalanta, continuait à préserver son clean-sheet en arrêtant une frappe de Maxi Gomez, seul face au but (61e). Mais la punition n’était pas terminée. Sur un ballon en profondeur, le premier buteur de la partie, Hans Hateboer, parcourait la moitié de terrain adverse entière avant d’ajuster le gardien de Valencia (4-0, 63e).
Finalement, les Espagnols allaient, eux aussi trouver le chemin des filets. Cheryshev, entré en jeu peu avant, récupérait une mauvaise transmission de Palomino avant d’envoyer une frappe croisée au fond des filets (4-1, 66e). Dans la foulée, quadruple occasion pour les Chés mais ni Cheryshev, par deux fois, ni Gomez, lui aussi par deux fois, ne parvenaient à envoyer le ballon au fond des filets (70e). Moins de cinq minutes plus tard, Daniel Wass, ex-connaissance de la Ligue 1 et d’Evian, centrait pour Ferran Torres qui manquait sa tête (74e). Carlos Soler, encore lui, reprenait de volée un dégagement d’Hans Hateboer, mais ne cadrait toujours pas (77e). Le rythme redescendait un peu et les chocs entre joueurs devenaient un peu plus rudes. Finalement, l’Atalanta allait conserver ce score et peut voir venir tranquillement le match retour à Mestalla, le 10 mars.