Porto a acquis en fin de prolongation une qualification globalement méritée (3-1 a.p.) pour les quarts de finale de la Ligue des champions, contre les Romains.
Le match : Porto au bout de la prolongation
Battu à l’aller (1-2), le FC Porto s’est qualifié pour les quarts de la Ligue des Champions, grâce à un avantage acquis en toute fin de prolongation (3-1, a.p.). Bien avant de vivre un tel dénouement, les coéquipiers de Casillas ont entamé la rencontré avec plus de pression de que de précision. Leur intensité et leur pressing leur ont permis d’avancer en conquérants vers le but romain, mais il leur a longtemps manqué la justesse, notamment sur les tentatives de Telles (10e), ou de Corona (21e). Après 25 minutes de jeu, ils menaient largement sur le plan des frappes aux buts (7-1), sans avoir fait souffler un danger vraiment brûlant sur la cage d’Olsen. Cependant, à la 27e, ils ont tout conjugué, l’impact et l’adresse, sur une action amorcée par Marega, qui a contré Manolas avant d’être servi dans la profondeur par Corona, côté gauche. Le centre a ras de terre du puissant attaquant des Dragons a été repris par Tiquinho Soares, dont le but a été validé après visionnage du VAR (1-0, 27e). Virtuellement qualifié à ce moment-là après sa défaite de l’aller (1-2), Porto s’est fait surprendre dix minutes suite à une faute superflue commise par Militao, sur Perotti, dans la surface. La capitaine De Rossi a finement trompé Casillas, à contre-pied, pour égaliser sur penalty (1-1, 37e).
Très réaliste, la Louve a mieux fini la première période, mais a été secouée à l’entame de la seconde, au point que les occasions sont vite tombées : Tiquinho Soares a raté le doublé d’une tête plongeante au-dessus, après un centre de Milatao prolongé par Marega (49e), puis Marega, après une première frappe croisée (51e), a repris de près, en extension, un centre de Corona (2-1, 53e). Mais, après ce temps fort, la pression de Porto s’est peu à peu effilochée, ensuite, de même que sa créativité. Entré à la 69e, Brahimi a vu sa volée repoussée par Olsen (77e), tandis que Perotti a gâché une merveilleuse balle d’égalisation (82e) qui aurait été inespéré pour des Romains en souffrance sur le plan offensif et conduits en prolongation. Si, au début de cette demi-heure additionnelle, Marega,toujours aussi vaillant, a frôlé le 3-1 d’une reprise difficile du pied gauche (94e), le match a de plus en plus surligné la fatigue des deux équipes. Ce dénouement crispant a tout à coup été animé par l’incroyable gâchis de Dzeko (111e, 112e), suivi par une faute de Florenzi, qui a retenu Fernando par le maillot dans la surface et provoqué un penalty, après utilisation du VAR. Et Telles n’a pas tremblé au moment d’offrir une qualification méritée (117e), dans l’ensemble, à son équipe.
Le joueur : le buffle Marega
Absent au match aller à cause d’un claquage à la cuisse, le puissant attaquant malien Moussa Marega a abattu la défense romaine en deux occasions. D’abord passeur décisif pour Tiquinho Soares (27e), il a redonné l’avantage à son équipe d’une vraie reprise de buteur (53e). En plus d’ouvrir pas mal de brèches, il a ainsi inscrit son sixième but en Ligue des champions depuis le début de saison.