L’Institut Pasteur renonce à son projet de recherche de vaccin Covid 19

L'Afrique va recevoir 220 millions de doses du vaccin Covid-19
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L’Institut Pasteur explique sa décision par une « efficacité insuffisante » du vaccin. « Dans ces études de première administration chez l’homme, le candidat-vaccin a été bien toléré, mais les réponses immunitaires induites se sont avérées inférieures à celles observées chez les personnes guéries d’une infection naturelle ainsi qu’à celles observées avec les vaccins autorisés contre le SARS-CoV-2/Covid-19 », a-t-il indiqué.

Selon l’Institut Pasteur, « la décision a été prise parallèlement à la décision » du laboratoire américain qui a aussi annoncé hier l’interruption de son travail sur deux potentiels vaccins, « faute de résultats concluants ». Il s’agit, « en plus de celui développé par Pasteur, de son travail sur un autre potentiel vaccin contre le Covid19. « La réponse immunitaire était inférieure à celle provoquée par une infection naturelle et à celle rapportée pour les autres vaccins », a expliqué le groupe pharmaceutique américain.

Toutefois, ce dernier et l’Institut Pasteur ont précisé qu’ils continuent leurs travaux sur d’autres projets de vaccins contre la Covid-19. « Cette décision ne remet pas en cause la poursuite par l’Institut Pasteur des recherches engagées sur deux autres candidats vaccins reposant sur des méthodologies différentes.

Le premier, administrable par voie nasale, est développé avec la société de biotechnologie Thera Vectys, issue de l’Institut Pasteur et spécialisée dans la mise au point de vaccins et le second est un candidat vaccin à ADN », a fait savoir l’Institut Pasteur. Il ajoute que « ces deux projets sont aujourd’hui en phase préclinique ».

Quant à Merck, « les premiers résultats des essais cliniques sur celui baptisé MK7110 montrent une réduction de plus de 50% de risque de décès ou d’insuffisance respiratoire chez les patients hospitalisés avec des formes modérées à sévères de Covid-19, l’autre médicament est appelé Molnupiravir et est développé avec la société américaine Ridgeback Bio ».
En décembre dernier, le laboratoire français Sanofi avait déclaré que son vaccin aurait du retard et ne serait prêt avant fin 2021