Les responsables iraniens ont multiplié les déclarations pour affirmer qu’il n’était pas question d’arrêter le programme balistique du pays, rejetant les accusations américaines selon lesquelles le dernier test de missile iranien était contraire à la résolution 2 231 du Conseil de sécurité.
Avec notre correspondant à Téhéran,Siavosh Ghazi
Au moment même où le Conseil de sécurité se réunissait à la demande de la France et de la Grande-Bretagne, le porte-parole de la diplomatie iranienne affirmait que le programme balistique du pays était totalement dissuasif.
L’Iran ne détermine pas son programme de missiles en fonction des inquiétudes sans fondements de certains pays, a ajouté le même porte-parole.
L’Iran affirme qu’il ne cherche pas à développer des armes atomiques et que ses missiles ne sont pas conçus pour porter des têtes nucléaires, rejetant les accusations des Etats-Unis, d’Israël et de certains pays occidentaux.
Ces derniers jours, plusieurs responsables militaires ont affirmé que l’Iran comptait même augmenter sa capacité balistique.
L’Iran a limité jusque-là la portée de ses missiles à 2 000 kilomètres. Des missiles qui sont capables d’atteindre Israël mais aussi toutes les bases américaines dans la région.
En affirmant qu’il va poursuivre le développement de son programme balistique, Téhéran lance un défi aux Etats-Unis qui ont quitté l’accord nucléaire et réimposé des sanctions dures contre le pays.