L’UE et le Royaume-Uni règlent les dernières formalités avant leur séparation

Les présidents des institutions européennes ont signé vendredi 24 janvier l’accord de divorce, le texte sera soumis pour ratification au Parlement européen le 29 janvier, dernier acte en vue de finaliser la rupture d’une union tumultueuse.

Charles Michel, le président du Conseil européen et Ursula von der Leyen présidente de la Commission européenne avec chacun leur stylo en main signent un texte. En arrière-plan Michel Barnier, le négociateur européen sur le Brexit. Les trois dirigeants européens ont le visage impassible presque fermé. Et si la photo de ce moment historique figure sur le compte Twitter de la présidente de la commission, c’est que la signature de l’accord s’est déroulée à huis clos.

Ce texte fera ensuite un passage à Londres où le Premier ministre Boris Johnson doit le parapher. À son retour à Bruxelles, le texte sera copié, le double restera à Londres et l’original sera conservé dans les archives de l’Union européenne avec les autres traités internationaux après le vote par le Parlement européen la semaine prochaine.

Les diplomates des 27 l’approuveront le lendemain par écrit, ce qui constituera la dernière étape de la procédure qui va officialiser le départ du Royaume-Uni le 31 janvier.

L’Union européenne déjà dans l’après. La nomination du futur ambassadeur auprès du Royaume-Uni a été annoncée, il prendra ses fonctions le 1er février dans ce qui sera alors devenu un pays tiers.

Le départ officiel s’accompagne d’une période de transition jusqu’à la fin de l’année 2020, un laps de temps au cours duquel les deux parties espèrent négocier leur future relation. Le Royaume-Uni continuera d’appliquer les règles de l’UE au cours de cette période, sans toutefois prendre part aux décisions communautaires.

rfi