L’Union pour le renouveau démocratique (URD, allié au pouvoir) invite le gouvernement à « mieux communiquer » sur la hausse du prix de l’électricité et à « ne plus signer des accords » avec les syndicats d’enseignants quand il n’est pas sûr de leur application.
« Une fois de plus, l’URD déplore que le respect d’une signature puisse être à l’origine de grèves répétitives pendant des années. Elle invite par conséquent le gouvernement à honorer ses engagements et, à l’avenir, à veiller à ne plus signer d’accords dont il ne serait pas sûr de pouvoir mobiliser les ressources », lit-on dansun communiqué.
Diégane Sène et ses camarades appellent aussi les syndicats d’enseignants à faire preuve de « compréhension de nos problèmes budgétaires et de l’accumulation sur le bureau gouvernemental des urgences nationales ».
La direction politique exécutive de ce parti, un allié de la majorité présidentielle, « appelle à une gestion prudente de la question des factures d’électricité et des prix des denrées alimentaires ».
« L’URD invite les autorités à mieux communiquer sur le sujet », lit-on dans le communiqué, lequel ajoute que la solution au +problème de l’électricité+ et « la qualité du service » ont « certainement un coût que peuvent bien comprendre les Sénégalais si on leur explique ».
Des associations de consommateurs, des partis d’opposition et des activistes protestent depuis plusieurs semaines contre la hausse du prix de l’électricité, sous la houlette du mouvement de protestation « Ño lank ».
L’un des leaders de la contestation, Guy Marius Sagna, qui dirige le mouvement « Frapp France Dégage », est emprisonné depuis le 29 novembre, jour de son arrestation devant le palais de la République, à Dakar, où il tenait un rassemblement contre cette augmentation tarifaire.