L’Ambassade des États-Unis d’Amérique au Sénégal, à travers l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), a organisé, les 17 et 18 octobre 2018, en Guinée-Bissau, un atelier intitulé «Dialogue pour une sécurité inclusive dans les zones frontalières» à Bissau, afin d’améliorer la capacité des forces de sécurité, du gouvernement et des organisations de la société civile du Sénégal et de la Guinée-Bissau à travailler ensemble sur des questions liées à la sécurité des frontières. Le principal objectif de ce projet de deux ans, connu localement sous le nom de Unaam Kayraay, est de renforcer la société civile et d’aider à promouvoir la paix en Casamance et dans les communautés frontalières. Des ateliers similaires ont eu lieu plus tôt cette année à Ziguinchor, au Sénégal, et à Banjul, en Gambie.
Pendant le cours sur le Dialogue, les forces de sécurité et les organisations de la société civile ont discuté des problèmes de sécurité aux frontières et ont identifié des moyens spécifiques de travailler ensemble.
Contexte
En coopération avec son partenaire de mise en œuvre, PartnersGlobal, Unaam Kayraay travaille en étroite collaboration avec les organisations de la société civile et les communautés situées le long de la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau pour s’attaquer aux causes profondes de la conflit en Casamance. Le projet travaille également avec le Senegambia Women’s Forum, un groupe de défense des droits des femmes, composé de membres de la Gambie, du Sénégal et de la Guinée-Bissau, qui s’emploie à mettre en œuvre la résolution 1325 des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité, qui encourage la participation des femmes à la négociation de solutions pacifiques et à l’aide à la reconstruction des communautés.