L’Afrique doit valoriser son capital humain par l’éducation et la formation, a souligné lundi le président sénégalais. ’’L’Afrique doit valoriser ce facteur dividende démographique, en investissant dans son capital humain par l’éducation, une formation de qualité, qui contribuent autant que les infrastructures au progrès des Nations’’, a réaffirmé, le président de la République.
Macky Sall s’exprimait, lundi, au Centre international de Conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio où il présidait l’ouverture d’une conférence internationale portant sur ’’Développent durable et dette soutenable : le juste équilibre’’. Devant les présidents Issoufou (Niger), Ouattara (Côte-d’Ivoire), Kaboré (Burkina Faso), Faura Gnassingbé (Togo), entre autres, il a plaidé pour que ’’d’autres investissements d’avenir (puissent) aussi atteindre nos pays lorsqu’il s’agit de nous préparer à des rendez-vous inédits’’. ’’C’est le cas du Sénégal et probablement d’autres pays africains en passe de devenir des pays producteurs de pétrole et de gaz naturel’’, a t-il souligné. Le chef de l’Etat a plaidé pour une ’’participation’’ aux côtés des sociétés partenaires pour ’’tirer un avantage optimal de nos ressources (…)’’. L’appui de la participation pour l’exploitation de ces gisements, exige ainsi des ressources considérables qui ne sont pas toujours disponibles au plan budgétaire malgré toutes les stratégies de mobilisation des ressources et tous les efforts consentis, a relevé Macky Sall. ’’Il ne faut rester uniquement à capter royalties pour une part active de l’exploitation de nos ressources. Cela demande des moyens importants estimés pour l’instant entre 2 à 3 milliards de dollars’’, a t-il ajouté.
’’Je pense qu’il faut une part significative dans l’exploitation de nos ressources’’, a-t-il fait observer, estimant que c’es un autre aspect du financement public qu’il faut prendre en compte dans la quête des Objectifs du développement durable (ODD).