Le magal de Touba est la plus importante fête religieuse de la confrérie mouride (musulmane) du Sénégal. Il commémore le départ en exil au Gabon du fondateur de la confrérie Ahmadou Bamba en 1895. Il est célébré à Touba, au Sénégal, depuis 1928.
La date du Grand magal est fixée selon le calendrier de l’hégire, qui est un calendrier lunaire. Pour cette raison, il a lieu chaque année une dizaine de jours plus tôt et peut avoir lieu deux fois la même année solaire, comme cela s’est produit en 2013. Étymologiquement, magal est un terme wolof qui signifie « rendre hommage, célébrer, magnifier ». Le grand magal consiste en rendre grâce à Dieu. IL est célébré à TOUBA, qui est une ville du Sénégal, siège de la confrérie musulmane des mourides, située à 194 km à l’est de la capitale Dakar dans le département de Mbacké. Elle est la deuxième ville la plus peuplée du pays, derrière la capitale Dakar, avec 880 000 habitants, et une agglomération comptant, selon les sources, entre 1 000 000 et 1 500 000 habitants en 2018.
Le mot Touba vient de l’arabe ṭūbā’ba’, qui signifie « félicité » ou « béatitude ». La ville sainte de Touba fut fondée dans la forêt de Mbaffar en 1888 par le cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, le fondateur du mouridisme. L’essor de la ville est lié au grand pèlerinage qui célèbre chaque année le départ en exil du fondateur de la confrérie des mourides. Ce pèlerinage est appelé le magal. Touba abrite une grande mosquée, entamé en 1926 et achevée en 1963, en perpétuel agrandissement. L’un des minarets, culminant à 86 m, est le plus haut d’Afrique de l’Ouest dénommé LAMP FALL en hommage à CHEIKH IBRAHIMA FALL ou LAMP FALL “BABOUL MOURIDINA”
Elle abrite le mausolée d’Ahmadou Bamba visité chaque année par de très nombreux pèlerins durant le Grand Magal de Touba.
La communauté mouride a également bâti dans la capitale Dakar une autre mosquée, plus grande que celle de Touba, dénommée Masalikoul Djinane.
En somme le Sénégal est l’un des pays où le tourisme religieux est devenu un endroit prisé et la communauté Mourides y joue un grand rôle grace aux infrastructures religieuses et leurs systèmes économique qui n’ont pas fini de séduire partout en Afrique et à travers le monde.
Actuvion
par Papa Moussa Seydi (journaliste stagiaire)
