Abdoulaye Daouda Diallo a réussi à obtenir les 1000 milliards d’appui budgétaire comme son prédécesseur Amadou Bâ, entre eurobonds au coût élevé, FMI et marché régional. Au passage, il a marginalisé M. Hott.
Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki est d’avis que la gestion de l’économie rentière ne demande pas beaucoup. Il suffit d’un ministre de la coopération internationale et d’un délégué chargé du budget. M. Hott l’aura appris à ses dépens. « Je les avais prévenus », avertit-il.
Ainsi, il précise qu’on voit bien qu’il s’agit d’une farce, les eurobonds sont là malgré la détérioration de leurs indicateurs macroéconomiques. On prête au Sénégal parce qu’il a du gaz naturel d’abord et ensuite, parce qu’il faut un minimum pour le fonctionnement de l’Etat.
« On sait bien que cette économie rentière, encadrée et pilotée par les prédateurs bien choisis et formatés, est incapable de fournir 200 000 emplois par an aux jeunes. On leur permet d’acheter des gadgets, un avion à 60 milliards pour fouetter leur ego et pourquoi pas, construire un Palais à 100 milliards comme celui d’Erdogan de Turquie », a-t-il révélé.
Alors avec la presse, ils manipule et menace. « Par exemple, lors d’un jaakarlo à TFM, on nous dit que si on s’oppose à l’agenda Gay, alors on ne mangera pas.
La contre-attaque est la suivante. Je demande à M. Abou Diop, ministre de tutelle des journalistes, de proposer une modification du code de la presse en son article 18, qui interdit aux journalistes de parler de l’orientation sexuelle des gens », rappelle Mamadou Lamine Diallo.
Faut-il rappeler que la loi sénégalaise punit les actes contre-nature. Dans cette affaire en particulier, la parole de Macky Sall n’a aucune valeur. Il doit signer la pétition de « And Sàmm Jikko Yi », comme le Khalife Général des Mourides l’a fait.