L’Association nationale des faux-lions du Sénégal râle sa colère et exige plus de considération. Les faux lions du Sénégal, communément appelés « Simb Gaïndé », dénoncent les nombreuses difficultés qu’ils vivent dans l’exercice de leur métier.
Parmi ses difficultés, figurent les nombreuses interdictions d’organiser des séances de faux-lions. «J’ai été arrêté et déféré devant le Parquet pour avoir organisé une séance de faux-lions à Guédiawaye. Ce que nous trouvons inadmissible. Le Simb (Ndlr, nom en wolof) est une culture bien de chez nous. Nous demandons aux autorités de décentraliser jusqu’au niveau local les autorisations pour l’organisation des séances de faux lions », soupire Daouda Niang.
Selon le président de l’Association nationale des faux lions du Sénégal, ils exercent un métier comme tous les autres métiers. «Nous ne sommes pas des agresseurs. Beaucoup de jeunes trouvent leurs comptes dans ce que nous faisons. Nous ne voulons qu’être accompagnés par les autorités pour mieux encadrer les séances de «Simb» que nous organisons. Que les autorités nous fixent des heures de démarrage et des heures de clôture de nos activités. C’est mieux que de nous traquer», soutient M. Niang.
L’Association nationale des faux lions du Sénégal a tenu une Assemblée Générale Mardi à Guédiawaye (Banlieue de Dakar). Les faux-lions (Simb Gaïndé) ont saisi cette occasion pour inviter les autorités à accorder plus d’attention à leur secteur.
«Comme tous les autres secteurs de la culture, nous avons été fortement impactés par la pandémie du coronavirus. Mais, nous n’avons reçu aucun soutien. Le ministre de la Culture a rencontré les acteurs, sauf nous les faux-lions. Nous ne comprenons pas que sur l’international nous sommes bien traités, alors que dans notre pays, nous ne sommes pas respectés. C’est déplorable !», s’indigne Madièye Wade, porte-parole de l’Association nationale des faux-lions du Sénégal.
Tribune