Le promoteur du festival Salam, Youssou Ndour, s’est réjoui de la manière dont le festival Salam s’est déroulé. Il a remercié les organisateurs et les participants qui ont contribué à la réussite de cette rencontre culturelle devenue aujourd’hui une réalité.
«Mara Dieng est le président du Comité d’organisation du Festival Salam. Il travaille avec Mady Dramé, chargé du budget. Parce que, pour cet événement, nous avons mis beaucoup de moyens financiers pour accompagner les Sénégalais durant le mois de ramadan à travers notre religion. Lorsqu’on a mis en place ce Festival, il y a eu des gens qui pensaient que ce serait un échec. Mais nous, nous y avons cru. Aujourd’hui, le Festival est devenu une réalité. Nous devons collaborer avec les communes pour que le Festival aille partout au Sénégal. C’est un grand succès, parce qu’il y a eu plus d’une centaine d’artistes qui ont participé », dit-il en marge de la clôture du festival samedi dernier.
« Le Festival a un volet économique. Tous ces artistes qui y ont participé sont des soutiens de famille, ils ont choisi la chanson comme métier. C’est la raison pour laquelle, nous les avons tous rémunérés. C’est le principe du Festival qui est ma propre initiative », fait-il savoir.
Il en a profité pour féliciter tous les artistes qui ont participé au Festival. « Au niveau du contenu, ils nous ont tous régalés. Parce que nous sommes musulmans croyants et nous voulons passer un très bon mois de ramadan. Ils ont été à la hauteur et je suis même impressionné. Parce qu’ils ont apporté beaucoup de nouvelles choses pour cette année. Le Festival Salam s’est maintenant installé au Sénégal et le public se l’est approprié. On a vu aussi que les chanteurs qui se produisent durant ce Festival sont très motivés. Chaque année, nous voulons amener une innovation en étant beaucoup plus proche du public. J’ai retenu les concerts de Pikine, Thiès, Rufisque et Kaolack qui ont été des moments très forts de communion dans les quartiers. Un spectacle qui tourne autour de 3 tours d’horloge. Si on laisse tout le monde le maximum de temps pour se produire, on aura des problèmes pour faire jouer beaucoup d’artistes. C’est un projet où nous pensons que, d’abord, c’est de la solidarité, mais aussi une manière de retourner la balle un tout petit peu vers notre religion qui nous a tout donné», conclut-il.