Rebondissement dans le naufrage d’un bateau de pêche au Sénégal en 2017 ayant fait trois morts, un Espagnol et deux Sénégalais. La veuve d’un disparu porte traduit l’armateur en justice, en Espagne.
Un mort côté Espagnol et deux côté Sénégal
Le Tribunal de Vigo se penchera lundi prochain sur la plainte de Sandra Patricia Arias, veuve d’un marin au Sénégal. Elle demande ainsi réparation pour cet accident du travail qu’elle estime causé par les défaillances présentées par le bateau de pêche qui a coulé dans les eaux sénégalaises en février 2017. Elle réclame une indemnisation d’environ 400 000 euros.Qui représente 0,00056% du chiffre d’affaires annuel du propriétaire.
Le corps de Vicente Pazos et celui de deux autres marins sénégalais n’ont pas été retrouvés. Après le naufrage, huit des onze membres d’équipage ont été sauvés, rapporte elpais.com, visité jeudi par Senego.
Le dossier béton de l’avocat
La veuve était accompagnée mercredi, par son avocat, Alipio Santiago et Xabier Aboi, représentant de la CIG-Mar. Il compte mettre en branle ce « document d’expert objectif » qui conclut que « la cause de l’accident était la surcharge pendant la manœuvre de levage du cul de chalut ».
Une indemnisation minime
Sandra Patricia a déclaré que son intention n’a jamais été d’aller devant les tribunaux, mais étant donné la faible indemnisation, entre 50 et 100 000 euros, que la société a l’intention de lui payer et ses deux filles mineures, elle a pris la mesure. « Pour la mémoire de mon mari, pour le bien-être de mes filles, j’ai pris la décision de les traduire en justice, a-t-elle dit.