Maroc : 17 corps de migrants sénégalais enterrés en un mois

EDITORS NOTE: Graphic content / A handout picture released on February 21, 2017 by the Al-Zawiyah Branch of the Libyan Red Crescent shows Libyan Red Crescent volunteers recovering the bodies of 74 migrants that washed ashore on February 20 near Zawiyah on Libya’s northern coast. The International Organization for Migration (IOM) said the boat was reported to have foundered leaving as many as 100 people dead. The agency said that if confirmed, the deaths would bring the total number of migrants killed trying to cross the Mediterranean so far this year to more than 365. - RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / AL-ZAWIYAH BRANCH - LIBYAN RED CRESCENT / AMIN ALAMR" - NO MARKETING - NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS / AFP / Al-Zawiyah Branch - Libyan Red Crescent / Amin ELAMR / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / AL-ZAWIYAH BRANCH - LIBYAN RED CRESCENT / AMIN ALAMR" - NO MARKETING - NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

Entre le 10 octobre et le 11 novembre 2019, dix-sept (17) corps de migrants sénégalais ont été enterrés à Tanger, au Maroc.
Le dernier cas, est un jeune du nom de Babacar. Il a été porté sous terre, il y a quatre jours. Deux victimes ont pu être rapatriées à Dakar par leurs parents, alors qu’un candidat à l’émigration est porté disparu. Ses proches ont lancé un avis de recherche, ajoute la même source.

D’après les autorités consulaires, l’ampleur du phénomène est presque la même pour les autres villes du Maroc comme Rabat ou Meknès…L’affaire n’est pas facile à cerner en raison de la bonne organisation de cette « mafia » autour des migrants.

Les personnes qui se sont confiées révèlent que le trafic est organisé de Dakar où un responsable se charge de traiter avec les potentiels candidats à l’émigration par la mer.

A partir du moment payé par le candidat (3 à 4 millions, selon les organisations), le point focal de Dakar se charge de trouver un passeport et payer un billet d’avion pour Casablanca. Arrivé, le candidat est pris en charge par le deuxième maillon de la chaîne qui lui assure un logement et tout avant de faire le convoyage par groupe de 40 personnes par le troisième maillon selon l’Observateur.