Au Sénégal, des ménages qui baignent dans l’opulence, il n’y en a vraiment pas beaucoup. C’est du moins, ce que révèlent les conclusions de l’enquête de l’Ansd qui fait polémique ces derniers temps.
«Quel que soit le milieu de résidence ou le statut de bien-être, il est noté un pourcentage assez faible de ménages s’estimant riches (moins de 2 %)», renseigne l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, dans son enquête.
Les résultats de l’enquête révèlent que 50,9% des ménages se considèrent comme pauvres, tandis que 8,0% s’estiment très pauvres en 2018/2019. Cette perception est plus généralisée parmi les ménages de la zone rurale et ceux monétairement pauvres: «Au moins 3 ménages sur 5 parmi ces derniers se classent comme pauvres ou très pauvres.»
Ainsi, pour expliquer ce niveau de pauvreté, les populations enquêtées évoquent le manque d’emplois, la cherté de la vie, la mauvaise gestion, la corruption sont les principales causes de la pauvreté selon les ménages. «Dans une moindre mesure, l’absence d’instruction, la paresse et le manque de terres sont également évoqués par un ménage sur dix», indique.
igfm