Nos confrères du journal «Enquête» avaient, dans une de leurs parutions, levé un coin sur la mafia autour du passeport de la Cedeao. Eh bien, le constat est là : on est retourné au temps de socialistes où il fallait payer des intermédiaires qui graissent la patte pour pouvoir disposer du sésame.
Un tour au Bureau des passeports suffit pour s’en rendre compte. Même pour prendre un rendez-vous via le serveur vocal d’Africatel AVS, c’est la croix et la bannière. Entre interruptions intempestives et propos désagréables, tout y passe. C est comme si les opératrices sont dans un car rapide. Conséquence, on perd facilement son crédit. Une arnaque au nez et à la barbe des associations consuméristes.