Le nombre de femmes de tenue dans les missions de maintien de l’ordre est insignifiant. La représentation des femmes se chiffre à 2% et 3% en 2018. Vu cette situation les femmes gendarmes et policières des pays, tels le Mali, le Burkina, le Sénégal et le Niger se sont retrouvés à Dakar pour échanger sur les raisons de ce faible effectif dans les missions de maintien d’ordre des Nations Unies.
« Les femmes de la Gendarmerie et des policiers de la sous-région sont réunies ici, pour voir comment renforcer le nombre en qualité. Nous estimons devoir disposer de meilleures places dans les effectifs. Puisqu’il arrive que c’est les femmes gendarmes ou policières qui puissent mieux communiquer dans les zones de conflit avec les populations féminines », a expliqué le Chef de la Division genre de la Gendarmerie, Capitaine Mame Rokhaya Lo.
Ainsi, il a été constaté que leur travail dans les postes de responsabilité est limité. Et, elles demandent à revoir ce déséquilibre pour mieux tenir en compte la préoccupation des femmes dans les zones de conflit.
Sidiki Kaba, Ministre des Forces armées reconnaît la nécessité d’accorder plus de considération à ces femmes. Ces dernières, d’après le Ministre, sont d’une grande utilité dans le combat contre les extrémismes qui font des ravages. « On doit les intégrer dans la lutte contre le terrorisme », a-t-il insisté.
Leral