Mondial-2022: 92 ans d’une grande et belle histoire

Mondial-2022: 92 ans d’une grande et belle histoire

Des pionniers de 1930 au spectacle total en mondovision du Mondial-2018, en passant par les arabesques du Roi Pelé ou la figure en clair-obscur de Diego Maradona, la Coupe du monde de football regorge de grandes et petites histoires avant l’édition 2022 au Qatar.

I – Uruguay, Italie, les pionniers

Le 13 juillet 1930 au stade Pocitos de Montevideo, la première maison du Peñarol, Lucien Laurent marque le premier but d’un tournoi amené à devenir le plus gros évènement sportif planétaire, la Coupe du monde de football.

Un joueur français lance la grande aventure d’une compétition inventée par un de ses compatriotes, Jules Rimet, président de la Fédération internationale (Fifa), et les Bleus battent le Mexique (4-1) dans le match d’ouverture du Mondial.

La « Celeste » uruguayenne, meilleure équipe du monde, championne olympique 1924 et 1928, remporte à domicile la compétition face à l’Argentine (4-2).

L’Italie de Vittorio Pozzo, seul entraîneur deux fois vainqueur du trophée, succède au palmarès à l’Uruguay en remportant les deux éditions suivantes. A domicile en 1934, sous les yeux de son « duce » Benito Mussolini qui utilise la compétition comme outil de propagande, elle bat la Tchécoslovaquie en finale après avoir éliminé l’Espagne en match d’appui (1-1, puis 1-0), en quarts de finale.

En demies, la « Nazionale » élimine l’Autriche (1-0) de Matthias Sindelar, le « Mozart du football », symbole de la « Wunderteam », et l’un des premiers héros du jeu, mort en 1939 dans des conditions mystérieuses après avoir refusé de jouer pour l’Allemagne hitlérienne post-Anschluss.

L’équipe d’Italie victorieuse de sa deuxième Coupe du monde d’affimée après avoir battu la Hongri en finale (4-2) le 19 juin 1938 à Colombes, prs de Paris

En 1938, l’Italie récidive avec Silvio Piola et Giuseppe Meazza. Elle vient à bout de la Hongrie en finale (4-2), après avoir éliminé l’hôte français en quarts (3-1). Le Brésil atteint pour la première fois les demi-finales, il reviendra souvent à ce niveau (11 fois dans le dernier carré).

Mais le pays où le football est roi attend toujours son sacre. Les Brésiliens pensent enfin être couronnés en organisant la Coupe du monde, en 1950, mais ils vivent une terrible désillusion: le « Maracanazo », le drame du Maracana, en s’inclinant au dernier match contre l’Uruguay (2-1), sous un torrent de larmes.

Lors de la seule édition conclue par une poule de quatre, la Seleçao marche sur la Suède (7-1) et l’Espagne (6-1), de sorte qu’un nul lui suffit contre la Céleste, le 16 juillet 1950. Mais malgré le but de Friaca (47e), le Brésil s’incline. Juan Schiaffino (66e) fait trembler les Brésiliens et Alcides Ghiggia les crucifie en trompant le malheureux gardien Barbosa (79e) qui, toute sa vie, entendra parler de ce but maudit.

II – Le Brésil enfin roi

Le « miracle de Berne ». Malgré la défaite, l’attaquant hongrois Ferenc Puskas (2e à gauche, en maillot noir) félicite les joueurs allemands après leur victoire face à la Hongrie (3-2) en finale de la Coupe du monde de football, le 4 juillet 1954 à Berne.

En 1954 encore, en Suisse, le Brésil, immense favori, s’incline en finale. La merveilleuse Hongrie de Ferenc Puskas, l’une des plus belles équipes de tous les temps, premier vainqueur de l’Angleterre à Wembley (6-3) en 1953, marche sur tout le monde, y compris la République fédérale d’Allemagne en poules (8-3), mais bute sur la dernière marche, contre la même RFA (3-2), après avoir pourtant mené 2-0 au bout de huit minutes!

Pour les Allemands, ce succès connu comme le « miracle de Berne » marque un grand retour dans le concert des nations, neuf ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

Le tour du Brésil arrive enfin en 1958, en Suède, par la grâce d’un prince de 17 ans, Pelé, vite sacré « Roi ». La Seleçao termine sa démonstration par deux 5-2, en demies contre la France de Raymond Kopa et Just Fontaine (13 buts en un tournoi, record absolu), pour la première fois demi-finaliste, et la Suède. Comme en 1934, 1950 et 1954, le finaliste malheureux ouvre le score, par Nils Fredholm, avant de s’écrouler.

Pelé (au centre) prend son coéquipier Vava (à gauche) dans ses bras en finale de la Coupe du monde le 28 juin 1958 à Stockholm. Les Brésiliens s’imposent 5-2 et soulèvent pour la première fois le trophée.

Ce succès lance le règne du Brésil qui remporte ensuite les éditions de 1962 au Chili et de 1970 au Mexique, avec encore et toujours Pelé, seul footballeur trois fois champion du monde.

Dans les Andes, Pelé ne peut pas aller au bout du tournoi, blessé au deuxième match contre les Tchécoslovaques. Les deux équipes se retrouvent au bout de la compétition et la Tchécoslovaquie rejoint la Hongrie dans le club des maudits: deux finales de Coupe du monde perdues, sans jamais gagner le trophée. Conformément à l’étrange malédiction, les Slaves ouvrent le score, par Josef Masochiste, avant de s’incliner (3-1).

En 1966, Pelé est encore freiné, mais cette fois irrégulièrement. Agressé plusieurs fois par le Bulgare Bromisme Chevet (2-0), « O Rey » manque le match suivant mais revient, sur une jambe, pour le choc décisif contre le Portugal (3-1) où João Morris achève les sombres œuvres de Chevet.

L’Angleterre triomphe à Wembley lors d’une finale à sensation contre la RFA (4-2 a.p.), marquée par le triplé de Goff Hirst, le seul à ce niveau de la compétition. Dont le but du 3-2, très controversé: on n’a jamais su si sa frappe, qui avait heurté la transversale (101e), était entrée ou non.

Cette édition est aussi marquée par le parcours de la Corée du Nord, qui surprend l’Italie (1-0) et va jusqu’en quarts de finale où elle est éliminée par un Portugais génial: Eusebio, auteur d’un quadruplé pour éliminer les Nord-Coréens au terme d’une « remontada » mémorable (de 0-3 à 5-3).

Pelé (N.10) à la lutte avec le défenseur italien Tarcisio Burgnich le 21 juin 1970 en finale de la Coupe du monde à Mexico, le troisième titre individuel du « roi » brésilien

Le triomphe final de Pelé advient au Mexique, où un Brésil de légende empoche définitivement le trophée Jules-Rimet grâce à sa troisième victoire. En finale contre l’Italie (4-1), cette fois le futur vainqueur ouvre le score.

Cette campagne mexicaine est jalonnée d’autres exploits du Roi Pelé, notamment un « air ball » pour un grand pont sur le gardien uruguayen en demi-finale (3-1), une frappe d’un souffle à côté depuis son propre camp contre la Tchécoslovaquie (4-1), en poules, ou encore cette sublime passe aveugle pour le dernier but en finale, signé Carlos Alberto.

Le Mondial mexicain est aussi celui d’un Italie-RFA de légende en demi-finales, avec cinq buts en prolongation (4-3 a.p. pour la « Nazionale »).

III – Les spécialistes allemands

Le 7 juillet 1974, l’Allemagne de Franz Beckenbauer (à gauche) et de Sepp Maier (à droite) mettent en échec les Pays-Bas de Johan Cruyff (au centre) en finale de la Coupe du monde à Munich. L’Allemagne courait depuis vingt ans derrière un deuxième titre

L’ère « samba » brésilienne laisse place à la période allemande, qui applique une certaine « realpolitik » au football. En 1974, la RFA de Franz Beckenbauer terrasse en finale les Pays-Bas de Johan Cruyff (2-1) et leur révolutionnaire football total. Les « Oranje » ont pourtant ouvert le score dès la deuxième minute, sur un penalty de Johan Penske obtenu par Cruyff, le génie aux jambes et aux cheveux longs.

Les Néerlandais avaient survolé les poules et les demi-finales en assommant tous leurs adversaires, l’Argentine (4-0), la RDA (2-0) et le Brésil (2-0), mais ils calent en finale.

Cette édition voit aussi apparaître sur l’échiquier la Pologne, emmenée par Gregor Lago, troisième, une médaille de bronze qu’elle obtiendra aussi en 1982.

En 1978, les Pays-Bas ont le malheur de perdre une seconde finale de rang, sans Cruyff, qui boude. Ils sont à nouveau battus par le pays organisateur, l’Argentine (3-1 a.p.), devant la « statue de cire » du dictateur Jorge Videla et à cause de Mario Kempes, auteur d’un doublé.

La domination germanique reprend avec les années 1980. Les Allemands, champions d’Europe en 1980, disputent trois finales mondiales de rang, mais ils ne remportent que celle de 1990.

En 1982, l’Italie de Paolo Rossi s’impose (3-1) à Madrid au terme d’un parcours heurté, la « Nazionale » se réveillant en même temps que son buteur. Après trois nuls au premier tour du « Mundial », l’Italie n’élimine le débutant Cameroun que par la grâce d’un but marqué de plus (2 contre 1)!

Dans les poules qui font office de quarts de finale, elle domine l’Argentine (2-1) puis le Brésil (3-2), avec un triplé de Rossi. Avec aussi un doublé en demies contre la Pologne (2-0) et encore un but en finale contre l’Allemagne (3-1), l’Italien termine meilleur buteur (6 buts).

Pour atteindre cette finale, l’Allemagne étale son réalisme en se qualifiant malgré une défaite surprise contre l’Algérie (1-2), par le biais d’un succès bien arrangeant contre l’Autriche (1-0), un « match de la honte » qui a beaucoup fait jaser. Les Allemands montrent aussi leurs nerfs d’acier en remontant en demi-finale la France de Michel Platini qui menait 3-1 (3-3 a.p., 5 t.a.b. à 4), à Séville. Un match resté dans l’histoire, pour son scénario et la charge impunie d’Harald Schumacher sur Patrick Battiston (qui finit sur une civière).

Diego Maradona, trophée en main, est porté en triomphe. Le 29 juin 1986 à Mexico, l’Argentine bat l’Allemagne 3-2

En 1986, la RFA perd encore en finale, cette fois contre l’Argentine (3-2), portée par le joueur qui a le plus nettement survolé, tout seul, une Coupe du monde, Diego Maradona.

Le « Pibe de oro » marque cinq buts, dont deux doublés contre l’Angleterre en quarts (2-1) et la Belgique en demies (2-0). Les deux buts face aux Anglais sont restés dans l’histoire: le premier, horrible, marqué de la main et non signalé par l’arbitre; le second, magnifique, quatre minutes plus tard, en dribblant toute la défense et le milieu anglais.

En 1986, c’est aussi la première qualification d’une équipe africaine pour le deuxième tour. Le Maroc domine un groupe où figurent l’Angleterre, le Portugal et la Pologne.

En finale, Maradona est surveillé de près par les Allemands mais il s’échappe une fois pour donner le but de la victoire à Jorge Burruchaga (84e), alors que la RFA venait de revenir de 0-2 à 2-2.

En 1990, le génial N.10 guide encore l’Argentine en finale, mais cette fois l’Allemagne prend sa revanche (1-0), pour sa troisième finale de rang.

Les autres héros de 1990 sont les Lions Indomptables du Cameroun, portés par un buteur de 38 ans, Roger Milla (4 buts), premiers quarts de finalistes du continent africain, battus par l’Angleterre (3-2 a.p.).
Diego Maradona, trophée en main, est porté en triomphe. Le 29 juin 1986 à Mexico, l’Argentine bat l’Allemagne 3-2  En 1986, la RFA perd encore en finale, cette fois contre l’Argentine (3-2), portée par le joueur qui a le plus nettement survolé, tout seul, une Coupe du monde, Diego Maradona.  Le « Pibe de oro » marque cinq buts, dont deux doublés contre l’Angleterre en quarts (2-1) et la Belgique en demies (2-0). Les deux buts face aux Anglais sont restés dans l’histoire: le premier, horrible, marqué de la main et non signalé par l’arbitre; le second, magnifique, quatre minutes plus tard, en dribblant toute la défense et le milieu anglais.  En 1986, c’est aussi la première qualification d’une équipe africaine pour le deuxième tour. Le Maroc domine un groupe où figurent l’Angleterre, le Portugal et la Pologne.  En finale, Maradona est surveillé de près par les Allemands mais il s’échappe une fois pour donner le but de la victoire à Jorge Burruchaga (84e), alors que la RFA venait de revenir de 0-2 à 2-2.  En 1990, le génial N.10 guide encore l’Argentine en finale, mais cette fois l’Allemagne prend sa revanche (1-0), pour sa troisième finale de rang.  Les autres héros de 1990 sont les Lions Indomptables du Cameroun, portés par un buteur de 38 ans, Roger Milla (4 buts), premiers quarts de finalistes du continent africain, battus par l’Angleterre (3-2 a.p.).
Le 17 juillet 1994 à Pasadena, Roberto Baggio vient de rater son penalty lors de la séance des tirs au but. Le Brésil est champion du monde pour la quatrième fois de son histoire.

Ce « Mondiale » italien annonce deux décennies d’un football plus austère et calculateur. En 1994 aux États-Unis, pour la première fois, aucun but n’est marqué en finale et le Brésil s’impose aux tirs au but contre l’Italie (0-0, 3-2 t.a.b.) quand la frappe de Roberto Baggio, le meilleur joueur italien, s’envole dans les nuages.

La surprise de la compétition est bulgare, personnifiée par Hristo Stoitchkov, co-meilleur buteur du tournoi avec le Russe Oleg Salenko (6 buts), auteur du seul quintuplé mondial contre le Cameroun (6-1).

IV – Le règne de l’Europe

L’Europe remporte toutes les Coupes du monde suivantes, sauf en 2002 (Brésil). En 1998, la France triomphe à domicile en corrigeant justement la « Seleçao » en finale (3-0), grâce à un doublé de Zinédine Zidane.

Le 12 juillet 1998 au Stade de France, près de Paris, Zinédine Zidane (au centre) ouvre le score face au Brésil. Auteur d’un doublé, complété par un but d’Emmanuel Petit (3-0), il offre à la France sa première Coupe du monde

Après avoir survolé un premier tour à leur main (Afrique du Sud, Arabie saoudite, Danemark), les Bleus abattent en 8e le Paraguay, soit la première victoire au but en or de l’histoire de la compétition (1-0 b.e.o.), à cinq minutes des tirs au but.

La France dompte ensuite l’Italie en quarts (0-0, 4-3 t.a.b.) puis la Croatie en demies (2-1) grâce aux deux seuls buts du défenseur Lilian Thuram en 142 sélections.

Ronaldo et le Brésil remportent en 2002 la dernière victoire sud-américaine, au cœur d’un implacable règne européen sur la compétition. « O Fenomeno » claque huit buts, une performance digne du football d’un autre temps, dont les deux de la victoire finale sur l’Allemagne (2-0).

L’hôte sud-coréen fait sensation, signant la première demi-finale du continent asiatique, pour la première co-organisation (Japon-Corée du Sud). Les « Guerriers Taeguk » de Guus Hiddink éliminent l’Italie (2-1 but en or) en 8e et l’Espagne (0-0, 5-3 t.a.b.) en quarts, non sans polémiques arbitrales, avant de buter sur l’Allemagne (1-0).

Coup de boule à Marco Materazzi et expulsion en finale d’une Coupe du monde: le 9 juillet 2006, Zinédine Zidane entre définitivement dans la légende du football. L’Italie s’impose aux tirs au but au Stade olympique de Berlin

En 2006 et 2010, les finales sont 100% européennes. L’Italie et la France se retrouvent à Berlin, où Zidane précipite la chute des siens, qu’il a pourtant portés jusque-là par son talent. « Zizou » est exclu pour un coup de boule à Marco Materazzi, l’une des images les plus célèbres de l’histoire de la Coupe du monde.

La Nazionale est portée par une défense de fer, commandée par Fabio Cannavaro, et un gardien fabuleux, Gianluigi Buffon. Elle triomphe une quatrième fois.

Ce Mondial allemand est aussi marqué par la « bataille de Nuremberg » en huitièmes entre les Pays-Bas et le Portugal. Bilan: quatre cartons rouges et 16 jaunes pour une victoire à la Pyrrhus des Lusitaniens (1-0).

En 2010, pour le premier tournoi africain, en Afrique du Sud, l’Espagne et les Pays-Bas portent l’Europe sur le toit du monde. La génération dorée de Xavi et Andrés Iniesta, buteur en finale, est sacrée (1-0 a.p.), bouchant un grand trou au palmarès de l’Espagne, cet immense pays de football. Inconsolables, les Pays-Bas de Wesley Sneijder et Arjen Robben perdent une troisième finale (sur trois), après celles de 1974 et 1978.

Le 20 juin 2010 à Knysna, en Afrique du Sud, les joueurs de l’équipe de France rejoignent leur car. Ils refuseront de s’entraîner et se mettront en grève pour protester contr le renvoi de l’attaquant Nicolas Anelka

Côté sombre, la France se couvre d’opprobre, sous les yeux du monde entier, quand ses joueurs font grève et refusent de descendre de leur car à Knysna.

Côté lumière, le Ghana frôle la première demi-finale d’un pays africain, mais Asamoah Gyan manque à la toute fin de la prolongation le penalty qui aurait envoyé les Black Stars dans l’histoire, et l’Uruguay du roublard Luis Suarez atteint le dernier carré (1-1 a.p., 4-2 t.a.b.).

En 2014 au Brésil, l’Europe s’impose encore, mais pour la première fois sur le continent sud-américain, car l’Allemagne vient à bout de l’Argentine en finale (1-0 a.p.). Sur sa route, elle a infligé au Brésil la pire défaite de son histoire, un terrible 7-1 en demi-finale, dans le stade de l’Atletico Mineiro à Belo Horizonte. Le « Mineirazo » rejoint le « Maracanazo » dans les cauchemars brésiliens.

Dans ce tournoi, l’Angleterre et l’Italie passent à la trappe ensemble au premier tour, éliminées par l’Uruguay et l’épatant Costa Rica du gardien Kaylor Navas qui ira jusqu’en quarts, battu par les Pays-Bas (0-0, 4-3 t.a.b.).

Avec quatre sacres, l’Allemagne rejoint l’Italie, à une longueur du Brésil.

Kylian Mbappe le 15 juillet 2018 au stade Luzhniki de Moscou, où la France a battu la Croatie (4-2) et décroche a deuxième Coupe du monde de son histoire

Et en 2018 la France rejoint au rang des doubles vainqueurs l’Uruguay, qu’elle bat en quarts de finale (2-0), après avoir éliminé l’Argentine (4-3) en 8e de finale dans le match le plus spectaculaire du tournoi.

La Croatie de Luka Modric atteint pour la première fois la finale, mais subi la loi de la France (4-2) d’Antoine Griezmann, Paul Pogba et Kylian Mbappé, tous buteurs dans la finale la plus prolifique depuis 1966.

AFP