L’adresse à la nation du chef de l’Etat de ce 3 avril et le discours tenu par le président de la République lors de son investiture de ce mardi 2 avril, sont complémentaires. Tel est l’avis de l’économiste El Hadj Mounirou Ndiaye.
« Son discours est complémentaire à son discours d’hier. C’est un discours bilan et de perspectives comme il a fait à l’occasion de sa prestation de serment. Je préfère ce type de discours à des discours longs où on essaie de donner satisfaction à chacun. C’est un discours résumé, qui se focalise sur les fondamentaux de la République, la citoyenneté, l’éducation, les valeurs, la liberté, et l’indépendance. Ce discours contient beaucoup d’informations qui pourraient servir de support pour analyser un mandat. »
Les enjeux économiques
« Le président de la République est conscient des enjeux qui caractérisent son second mandat. C’est à dire le fait de gagner notre indépendance sur tout ce que nous pouvons faire par nous même. Et ceci nous interpelle également sur la taille du secteur privé étranger dans notre pays. Le secteur privé étranger est très prééminent dans la sphère économique du Sénégal et il faut inverser la tendance. Le fait de promouvoir le secteur privé sénégalais dans l’économie sera un élément d’indépendance sur le plan économique. »
Changement de mentalité, facteur de croissance
« Le président a voulu responsabiliser tout un chacun, dans la citoyenneté, dans certains comportements, en montrant le changement mental comme un facteur de croissance économique et de compétitivité. L’éducation n’est pas la responsabilité exclusive de l’Etat. Ça commence d’abord dans les maisons. Et je pense que c’est un appel à un changement de mentalité à l’échelle national pour espérer mener le Sénégal vers la prospérité. »
« Nous avons toujours dit au Sénégal que les changements de mentalité, de comportement, le retour aux valeurs, permettront au Sénégal et à son économie d’être dans une dynamique meilleure. Et c’est ce que le président de la République a voulu montrer. »
Le bilan matériel et immatériel
« C’est un discours qui est complémentaire au discours de son investiture où il avait fait le bilan matériel. Là, il reconnait qu’il y a des problèmes sur le bilan immatériel, des problèmes de valeurs, de citoyenneté. Et les sénégalais sont conscients qu’il faut oeuvrer pour des changements mentaux conséquents et lutter âprement pour l’indépendance économique. »Le jeu. 4 avr. 2019 à 00:43, Youssouph Sané <youssouph.sane@seneweb.com> a écrit :
Dr Elhadj Mounirou Sy:
« C’est un discours complémentaire à son discours d’investiture »
L’adresse à la nation du chef de l’Etat de ce 3 avril et le discours tenu par le président de la République lors de son investiture de ce mardi 2 avril, sont complémentaires. Tel est l’avis de l’économiste Elhadj Mounirou Ndiaye.
« Son discours est complémentaire à son discours d’hier. C’est un discours bilan et de perspectives comme il a fait à l’occasion de sa prestation de serment. Je préfère ce type de discours à des discours longs où on essaie de donner satisfaction à chacun. C’est un discours résumé, qui se focalise sur les fondamentaux de la République, la citoyenneté, l’éducation, les valeurs, la liberté, et l’indépendance. Ce discours contient beaucoup d’informations qui pourraient servir de support pour analyser un mandat. »
Les enjeux économiques
« Le président de la République est conscient des enjeux qui caractérisent son second mandat. C’est à dire le fait de gagner notre indépendance sur tout ce que nous pouvons faire par nous même. Et ceci nous interpelle également sur la taille du secteur privé étranger dans notre pays. Le secteur privé étranger est très prééminent dans la sphère économique du Sénégal et il faut inverser la tendance. Le fait de promouvoir le secteur privé sénégalais dans l’économie sera un élément d’indépendance sur le plan économique. »
Changement de mentalité, facteur de croissance
« Le président a voulu responsabiliser tout un chacun, dans la citoyenneté, dans certains comportements, en montrant le changement mental comme un facteur de croissance économique et de compétitivité. L’éducation n’est pas la responsabilité exclusive de l’Etat. Ça commence d’abord dans les maisons. Et je pense que c’est un appel à un changement de mentalité à l’échelle national pour espérer mener le Sénégal vers la prospérité. »
« Nous avons toujours dit au Sénégal que les changements de mentalité, de comportement, le retour aux valeurs, permettront au Sénégal et à son économie d’être dans une dynamique meilleure. Et c’est ce que le président de la République a voulu montrer. »
Le bilan matériel et immatériel
« C’est un discours qui est complémentaire au discours de son investiture où il avait fait le bilan matériel. Là, il reconnait qu’il y a des problèmes sur le bilan immatériel, des problèmes de valeurs, de citoyenneté. Et les sénégalais sont conscients qu’il faut oeuvrer pour des changements mentaux conséquents et lutter âprement pour l’indépendance économique. »