«Lors des émeutes de mars 2021, je suis intervenu sur la demande de mon ami Alioune Tine pour jouer la médiation afin que le calme revienne et que les violences s’estompent.
Parce qu’on a frôlé la catastrophe entre le 3 mars et le 8 mars, jour de tous les dangers où véritablement le Sénégal pourrait s’écrouler par la prise du pouvoir par l’armée ou par la rue.
Ce qui serait un échec terrible pour notre pays après avoir vécu pendant tout ce temps une démocratie continue sans régime militaire. C’est pourquoi, je suis intervenu avec d’autres Sénégalais et des religieux pour que la paix revienne. Cette paix, il faut la consolider et il faut de la responsabilité.
(…) Aujourd’hui, je m’oppose au M2D. En fait, je pense qu’il ne lutte pas pour la démocratie. En effet, Ousmane Sonko est accusé de viol par une Sénégalaise et au lieu de faire face à son accusatrice, il a politisé cette affaire pour dire qu’il est victime d’un complot d’Etat ourdi par le président de la République, le ministre de l’Intérieur et le procureur de la République.
Or, les fais démontrent suffisamment qu’il n’y a pas l’ombre d’un complot d’Etat contre Sonko. En fait il a politisé cette affaire qui relève pourtant du privé. Pis, il a ‘’insurrectionnalisé’’ ce dossier qui est véritablement privé. Et des Sénégalais de bonne foi ont cru qu’il a été victime d’un complot et ils ont répondu.
(…) La justice doit faire son travail pour que la plainte de Adji Sarr aboutisse, soit par un jugement soit par un non-lieu. Mais manifestement, le M2D veut soustraire Monsieur Sonko de la Justice. On ne peut pas combattre l’immixtion du président de la République dans la marche du pouvoir judiciaire et demander l’arrêt de la procédure judicaire entre deux citoyens de la République.
Il est déplorable que des gens soient morts par la manipulation et le mensonge. Je pense que le M2D n’a pas sa raison d’être, si c’est justement pour soutenir Ousmane Sonko et le soustraire de la Justice. J’estime par contre que tous ceux qui ont été arrêtés à la suite de ces manifestations de mars dernier doivent être libérés, parce que celui qui a appelé à ces manifestations qui a abouti à morts d’hommes et destruction de biens d’autrui est aujourd’hui libre.»
L’As