Invaincu, Golden State a remporté à Oklahoma City un quatrième succès d’affilée mardi en NBA, pendant que les Lakers, sans LeBron James, l’emportaient de justesse à San Antonio, et que Utah battait Denver où Nikola Jokic a été touché au genou droit.
Il fallait remonter à six ans, lorsqu’ils avaient réalisé la meilleure saison régulière de l’histoire de la ligue (73 victoires, 9 défaites) avant de chuter en finale face à Cleveland, pour trouver pareils débuts des Warriors. A l’époque, ils avaient remporté 24 succès de rang avant de concéder un premier revers.
Il leur sera bien difficile de réussir pareille prouesse, car Kevin Durant est désormais à Brooklyn et Klay Thompson (tendon d’Achille) prépare son retour pour Noël, mais ce qu’ils réalisent collectivement est probant. Face à OKC (106-98), Stephen Curry (23 pts, 6 rbds) a montré la voie, Andrew Wiggins (21 pts) et Damion Lee (20 pts) l’ont suivie et Draymond Green (8 pts, 9 rbds, 8 passes, 3 interceptions) a été utile.
Golden State demeure en tête à l’Ouest, devant Utah, l’autre équipe encore invaincue de la conférence, qui a enchaîné avec une troisième victoire contre Denver (122-110).
Le tournant du match a eu lieu peu avant la pause, quand Rudy Gobert (23 pts, 16 rbds), par ailleurs excellent, a involontairement heurté le genou droit de Jokic. Intenable jusque-là (24 pts, 6 passes, 6 rbds), le MVP en titre, contusionné, n’a pas joué la seconde période et le Jazz a su en profiter.
« Je ne crois pas que ce soit trop grave », a ensuite tenu à rassurer l’entraîneur des Nuggets Michael Malone.
LeBron James sur le banc (cheville), prodiguant à ses coéquipiers des conseils tactiques pendant les temps-morts, les Lakers ont souffert, mais ont eu le dernier mot chez les Spurs, après prolongation (125-121).
NY s’offre Philly
Ils doivent leur deuxième victoire consécutive à Anthony Davis (35 pts, 17 rbds, 4 contres), qui s’est fait une frayeur au genou droit, et à Russell Westbrook, auteur de sa première grosse performance (33 pts, 10 rbds, 8 passes) sous le maillot pourpre et or.
A l’image de la claquette du premier et de la pénétration gagnante du second, pour les quatre derniers points du match, le talent individuel a fait la différence pour L.A., face au jeu collectif de San Antonio mis en place par Gregg Popovich.
Ce dernier pourra regretter les lancers francs manqués dans le 4e quart-temps par le pivot autrichien Jakob Poeltl, pourtant en verve (27 pts, 14 rbds), et le shoot de la victoire raté par Dejounte Murray, auteur d’un triple-double (21 pts, 15 passes, 12 rbds).
A New York, les Knicks se sont offert les Sixers (112-99) pour la première fois depuis 2017, mettant fin à une série de quinze revers. Ils ont fait la différence dans le deuxième quart-temps, en infligeant un gros écart (39-16) à leurs adversaires.
Si Kemba Walker a été le meilleur marqueur new-yorkais (19 pts), la performance a été collective puisque cinq joueurs ont inscrit au moins 10 points. Parmi eux, Julius Randle (16 pts, 11 rbds, 7 passes) et Evan Fournier (18 pts, 4 passes), qui a particulièrement bien défendu, contribuant à museler Joel Embiid (14 pts à 2/7, 5 balles perdues).
Enfin, pour leur première de la saison à domicile, les Mavs ont vaincu les Rockets (116-106), grâce notamment à 26 points de Luka Doncic (14 rbds, 7 passes) qui a été assez maladroit (10/25).
france 24