Sa voix était très attendue. A la suite des nombreux cas de violences physiques suivis de meurtres notés à travers le pays depuis quelques mois, le ministre de la Femme, de la Famille et du Genre est sorti, enfin, de ses gonds. Dans un communiqué parvenu à Libération et repris par leral.net, Ndèye Saly Dieng condamne tous ces actes commis sur des personnes vulnérables et de sexe faible.
«Depuis quelques temps, notre pays connaît une recrudescence des violences faites aux femmes et aux filles, occasionnant parfois des pertes en vies humaines. Le cas de la jeune Coumba Yade au quartier Hersent de Thiès et encore plus récemment, celui de Bineta Camara au quartier de Saré Guiléle à Tambacounda, pour ne citer que celles-là, toutes deux assassinées dans des conditions atroces, nous interpellent», a-t-elle déploré, avant se marteler : «il faut que ça cesse !»
«Je condamne énergiquement de tels actes ignobles et inhumains auxquels il faut mettre un terme. J’en appelle à la mobilisation de tous les acteurs, notamment les pouvoirs publics, les organisations de la société civile et les communautés pour une prise en charge holistique de la problématique des violences basées sur le genre», à poursuivi furax la ministre de la Femme, de la Famille et du Genre.
Sous ce rapport, Ndèye Saly Dieng a assuré «l’engagement des services de mon départe- ment à renforcer les mécanismes de prévention et de prise en charge des violences faites aux femmes et aux filles, notamment par l’intensification des campagnes de communication pour un changement de comportements».