Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural Moussa Baldé a souligné mardi en visitant la zone des Niayes, les ‘’bonds impressionnants’’ réalisés par le sous-secteur de l’horticulture, avec des exportations qui sont passées de moins de 50.000 tonnes en 2012 à 110.000 tonnes de légumes en fin 2019.
Après avoir fait état des ‘’bonds impressionnants’’ de l’horticulture sénégalaise, le ministre de l’Agriculture, a dit espérer que ces ‘’progrès’’ se poursuivront pour ‘’atteindre les 200.000 tonnes dans les meilleurs délais’’.
Moussa Baldé a visité surtout des parcelles de chou, de pomme de terre et de carotte, à Kayar, Notto Gouye Diama, Bale Diop, Mboro, Diogo et Fass Boye. Il était accompagné de responsables de l’Association des unions des maraîchers des Niayes (AUMN), organisation faîtière, regroupant les structures de producteurs de Dakar à Saint-Louis, ainsi que des services techniques et de l’administration territoriale.
Le Sénégal est ‘’quasiment autosuffisant’’ concernant beaucoup de variétés de légumes, dont la pomme de terre et l’oignon, a relevé le ministre de l’Agriculture, lorsqu’il était sur une parcelle de 2 hectares de pomme de terre du marabout Cheikh Tidiane Sy Mansour près du village de Bale Diop.
Dotés d’une maîtrise des techniques de production, les producteurs en l’état actuel des choses, ont juste besoin d’un mécanisme de commercialisation ‘’bien étagé’’, d’un dispositif de conservation, ainsi que d’une ‘’bonne régulation du marché’’, a-t-il dit. L’officiel a promis de travailler sur ces aspects avec d’autres ministères concernés par ces questions pour trouver des solutions.
De nouveaux projets viendront ‘’renforcer la dynamique actuelle de l’horticulture, a promis Moussa Baldé. Au nombre de ces projets, figure le Projet de valorisation des eaux et chaînes de valeur (PROVALE) lancé la semaine dernière.
D’un financement de 80 milliards de francs CFA, il interviendra dans huit régions du pays, dont Thiès, pour s’attaquer à un large éventail de préoccupations soulevées par les maraîchers.
Les questions de disponibilité de l’eau, de conditionnement, de stockage, d’encadrement technique de sécurisation du foncier, de cherté des intrants, dont l’énergie, de baisse de la subvention de l’Etat, entre autres, ont été soumises à l’autorité par les producteurs, réconfortés de recevoir ‘’pour la première fois’’, selon nombre d’entre eux, la visite de leur ministre de tutelle.