Le Sénégal continue d’être mal couvert en internet et en téléphonie, malgré les efforts consentis par différents opérateurs. Un constat fait par le journal SourceA, qui dans sa parution de ce vendredi estime que «les régions frontalières, en l’occurrence Saint Louis, Matam, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou, sont les principales victimes de ce déficit».
Une situation qui n’ébranle pas l’Autorité de régulation des télécommunications et postes (Artp). Parce que, expliquent nos confrères, face au non-respect par certains pays voisins de la règlementation sur les fréquences en zones frontalières, cette structure continue de baisser pavillon devant de telles pratiques.
Ces pratiques portant les empreintes de pays catalogués «Etats voyous», révèle encore le canard de Castor-Bourguiba, «occasionnent une perte annuelle de 75 milliards F Cfa et une facilité d’écoute permanente des communications de nature à être attentatoire à la sécurité nationale».