Paris, Londres et Berlin ont annoncé le 14 octobre déclencher une procédure contre l’Iran pour qu’il respect ses engagements pris dans le cadre de l’accord de Vienne. Selon le Washington Post, se cachait derrière cette initiative européenne un ultimatum de l’administration Trump.
Une source duWashington Postparle d’«extorsion». Selon le quotidien américain, Donald Trump a fait clairement du chantage à Paris, Londres et Berlin, les menaçant de nouvelles taxes sur l’importation des voitures européennes s’ils n’enclenchaient pas le mécanisme de résolution des différends avec l’Iran.
La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, les trois pays signataires de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, se sont exécutés. Mardi 14 janvier, leurs ministres des Affaires étrangères ont annoncé conjointementengager une procédure contre l’Iran . Celle-ci contraint la République islamique à se conformer au texte de l’accord sur le nucléaire, sous peine d’un retour des sanctions internationales.
Rien ne dit cependant que le chantage américain était nécessaire, car les Européens avaient signalé depuis plusieurs semaines leur intention de déclencher ce mécanisme de règlement des différends, note le quotidien américain.