L’ensemble des signataires de l’accord sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 à Vienne, étaient de nouveau réunis dans la capitale autrichienne ce 6 avril, y compris les États-Unis qui ont quitté l’accord en 2018. Un premier pas diplomatique pour tenter de remettre l’accord sur les rails. Si Américains et Iraniens ne discutent pas directement ensemble, cette première journée a été « constructive » selon Enrique Mora, le secrétaire général adjoint du Service d’actions extérieures de l’Union européenne.
Dans la même ville mais pas dans la même salle. À Vienne, les États-Unis et l’Iran ne négocient pas directement, mais par l’intermédiaire des autres signataires de l’accord, Européens en tête. Ce mardi, les États toujours parties à l’accord – Russie, Chine, UE et Iran – se sont réunis pour évoquer d’une part la levée des sanctions américaines, rétablies en 2018 et, d’autre part, le retour de l’Iran au respect de ses engagements, dont il s’est progressivement affranchi depuis 2019.
Une réunion « fructueuse » selon l’ambassadeur russe auprès des organisations internationales à Vienne. Mikhail Ulyanov a expliqué que deux groupes d’experts doivent travailler sur ces deux aspects, ils sont chargés d’identifier les mesures concrètes à prendre par Washington et Téhéran pour rétablir la pleine mise en œuvre de l’accord.
Les discussions vont donc se poursuivre dans la capitale autrichienne ces prochains jours. Enrique Mora, qui a présidé la réunion de ce mardi au nom de l’Union européenne, intensifiera, de son côté, à Vienne, les contacts séparés avec toutes les parties, y compris les États-Unis.
RFI