« On est en train d’enfoncer une porte ouverte. La position du président Macky Sall et du gouvernement sont très claires : il n’y a pas de légalisation de l’homosexualité. Dans notre loi, vous ne verrez pas l’homosexualité », rassure Oumar Guèye au micro de la Rfm.
Selon le porte-parole du gouvernement, « Macky Sall a toujours réaffirmé sa position ferme devant ses homologues comme Barack Obama et Justin Trudeau du Canada. Tant qu’il est président, le Sénégal ne légalisera pas l’homosexualité et qu’il ne cédera à aucune pression d’où qu’elle vienne sur cette question », a-t-il réitéré.
Pendant ce temps, LGBT-France demande la liste rouge pour les khalifes de Tivaouane, Thieneba, des Khadres, Imams Moustapha Guèye, Dame Ndiaye, les activistes Clédor Sène, Dame Mbodj, Oumar Diagne et Assane Diouf
« Cette manifestation bénéficie publiquement du soutien par la signature d’une pétition demandant la criminalisation de l’homosexualité d’une minorité radicale de personnalités et d’imams sénégalais islamiques composée de Messieurs : Serigne Babacar Sy Mansour (Khalife Général des Tidianes), Imam Dame Ndiaye (Président Association islamique du Sénégal), Imam Moustapha Gueye, Dame Mbodji (Président syndicat enseignant au Sénégal), Imam François Bodian (Imam Zone Sud Bignona), Cheikh Rhim Seck (Khalife Général Tianaba), Omar Diagne, Cledor Sène (Président du mouvement Nouvelle Vision), Assane Diouf (a priori rapatrié par le Gouvernement des USA pour terrorisme), Cheikh Omar Diagne, Cheikh Bekay Bekay (Khalifa des Khadres)”, lit-on dans un communiqué sur le site ADHEOS parcouru par Senego.
D’après LGBT-France, ces Sénégalais portent de fait par leur autorité morale une lourde responsabilité quant aux futurs événements violents contre d’autres Sénégalais identifiés comme homosexuels. Les lobbies LGBT français demandent au ministre de l’Intérieur français de veiller personnellement à ce que ces “complices radicalisés de Monsieur Ababacar Mboup, fassent l’objet d’un signalement aux fins de non-admission au système d’information Schengen (article L 211-2 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) et que ces personne soient l’objet d’une interdiction administrative du territoire considérant que leur présence en France constituerait une menace grave pour l’ordre public, la sécurité intérieure ou les relations internationales de la France (article L 214-2 du code précité).