Ousmane Sonko était ce dimanche à Mbour. Lors d’un rassemblement, il a décliné son programme sur la culture, le tourisme et la pêche. Sur la culture, Sonko propose une journée mondiale du Kankourang, avec Mbour comme capitale. Le patron des patriotes pense que ‘’les acteurs culturels sont fatigués’’. Il prévoit un programme de formation et de financement. Pour le financement par exemple, il sera exigé des lignes dans les budgets départementaux et communaux en faveur des artisans. L’ancien inspecteur des impôts et des domaines, promet un recensement total du patrimoine culture. ‘’Les parcs nationaux sont presque morts, que ce soit Hann, Niokolokoba’’. Il veut donc relancer les parcs nationaux.
Sur le tourisme, Sonko propose un plan d’investissement et de réhabilitation de tous les sites. Le responsable du Pastef estime que les sites ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Il promet ainsi, un investissement sur la voirie et la sécurité. Il veut aussi de nouveaux sites touristiques, que ce soit sur la nature, la culture…
Face aux changements climatiques, le patriote en chef propose un ‘’programme cohérent et intégré de lutte contre l’avancée de la mer sur le littoral’’. Sinon, avertit-il, un promoteur va construire un hôtel qui sera avalé par la mer 10 ans plus tard. Ce qui serait une perte énorme.
Dans une diversification de l’offre touristique, Sonko propose le tourisme médicale, afin de capter l’argent des riches Sénégalais qui veulent se taper une nouvelle santé, mais aussi ceux de l’Afrique et même des Occidentaux. De la même manière, le tourisme religieux sera également promu. Sonko pense que le Sénégal a beaucoup de sites religieux à promouvoir pour que les étrangers aient envi de découvrir Touba, Tivaouane, Médina Baye, Popenguine… Le tourisme d’affaires bénéficiera également d’une promotion.
‘’Au Sénégal, on ne doit plus importer des boites de sardines’’
A propos de la pêche, Ousmane Sonko pense que la solution ne passe pas par des moteurs hors bord. ‘’On peut vous donner des moteurs qui font voler la pirogue, mais s’il n’y a pas de poisson en mer, à quoi servent les moteurs’’, se demande-t-il. D’après lui, une étude a montré que le Sénégal perd 500 milliards par an entre la pêche illicite et les licences de pêche. ‘’Ainsi, pour permettre aux pêcheurs d’avoir accès aux poissons, il promet une zone exclusive de 12 miles sur la côte. Il a promis la modernisation de l’activité et des quais de pêche, avec chaine de froid et des débarcadères de Saint-louis à Cap Skiring.
Mais Ousmane Sonko veu, en partenariat avec le secteur privé national, de grandes usines de pêche. ‘’Au Sénégal, on ne doit plus importer des boites de sardines et de thon’’, pense-t-il. Mais pour cela, il faut des acteurs économiques patriotiques.