A 87 ans, l’ancien dirigeant sénégalais, arrêté lors d’un voyage en France en novembre 2015, alors que la justice, alertée par l’Agence mondiale antidopage (AMA), s’intéressait à des soupçons de corruption à l’IAAF, risque jusqu’à dix ans de prison pour « corruption », « blanchiment en bande organisée » et « abus de confiance ». Il est soupçonné d’avoir étouffé, en échange de pots-de-vin estimés par les juges à 3,45 millions d’euros, des cas de dopage dans l’athlétisme russe.
L’objectif était notamment de favoriser les négociations sur les droits télé et avec les sponsors en vue des Mondiaux d’athlétisme en août 2013 à Moscou. Lamine Diack, qui se dit victime d’une cabale et d’une campagne calomnieuse, a toujours gardé sa ligne de défense depuis 2015, même s’il n’a pas beaucoup bénéficié de soutiens de son pays. Il est aussi reproché à Lamine Diack, en marge de contrats de sponsoring, d’avoir permis à son fils, Papa Massata Diack, ex-consultant marketing de l’IAAF, de détourner des fonds de l’organisation.
IGFM