La cherté et l’exploitation de l’autoroute à péage était au menu de la rencontre entre le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye et le Collectif Citoyen des Usagers de l’Autoroute à Péage (CCUAP), accompagnés du groupe d’experts de Legs Africa Think tank, qui a publié dernièrement un rapport sur la gestion de l’autoroute à péage. Une occasion saisie par Mansour Faye pour révéler les avancées dans la renégociation du contrat avec Eiffage.
Assistés par les directeurs généraux de l’Apix et de l’Ageroute, Mansour Faye a informé les membres du CCUAP que leurs préoccupations rejoignent celles de l’Etat qui sont de préserver les intérêts des populations. Pour preuve, dit-il, depuis février 2020, l’Etat a entamé des discussions avec la Société Eiffage de la concession de l’autoroute de l’Avenir (Secaa. Sa) pour la renégociation du contrat qui les lie. A ce propos, selon M. Faye, des acquis importants sont notés .Il s’agit du paiement d’une redevance foncière fixée désormais à 2% du chiffre d’affaire, et d’un minimum de 800 millions par an, l’entrée de l’Etat dans le capital de l’entreprise concessionnaire à hauteur de 25% et l’éclairage de l’autoroute à péage dont les travaux ont déjà débuté.