L’accroissement démographique du village de Popenguine a pris des proportions inquiétantes ces dernières années avec des mai- sons qui sortent de terre comme des champignons. Une poussée démographique qui fait que la couverture en électricité n’est pas toujours assurée au jour le jour. A cela s’ajoute le pèlerinage marial qui est célébré chaque année dans le village. Aussi, la Senelec a décidé de renforcer son dispositif à travers des travaux livrés en marge du pèlerinage marial de Popenguine prévu lundi prochain. Ces travaux ont permis une extension du réseau de la Senelec mais aussi l’augmentation de sa capacité.
Fort de ce constat, le directeur général de la Senelec a fait savoir que toutes les dispositions sont prises pour qu’il n y ait pas de perturbation dans le village et au niveau du sanctuaire. A cet effet, la Senelec a réhabilité intégralement le réseau de distribution électrique qui date de plusieurs années. «24 kilomètres de réseau basse tension ont été réalisés. L’éclairage public a été repris intégralement pour assurer la sécurité des pèlerins et sept postes de distribution sont disponibles pour garantir la qualité du service », a laissé en- tendre son directeur général avant de préciser que ce dispositif va leur permettre de faire face à l’événement mais aussi d’accompagner le développement de Popenguine. Conscient des aléas qui pourraient anéantir tout cet engagement, la Senelec va mettre en place un groupe électrogène de 800 kva qui sera installé au ni- veau du sanctuaire. Pape Mademba Bitéye a ensuite informé que la sécurité du réseau est assurée à hauteur de N-3 avant de noter que tous les engagements pris sont satisfaits à 100%.
Le recteur du sanctuaire marial de Popenguine qui a fait également la visite de terrain aux côtés de Pape Mademba Bitéye se dit satisfait des installations de la Senelec pour assurer une bonne couverture électrique de l’événement. Le père Bruno estime que toutes les expressions de besoins formulées par le comité d’organisation ont été prises en compte par les équipes de la Senelec.
Libération