Pour une banale histoire de Petit-Déjeuner : Il fracasse l’arcade sourcilière de sa femme

La dame Coumba Thiam vit un véritable calvaire depuis que son mari, Aliou Seck, a convolé en secondes noces, alors qu’elle était enceinte de huit mois.

Après son accouchement, rapporte Rewmi Quotidien, il donne le nom de sa fille à sa co-épouse. Ce que la mère de quatre enfants n’a pas apprécié.

Le jour de leur dernière altercation à leur domicile, sis au Lac Rose, M. Seck a acheté quelques miches de pain, avant de les mettre dans la chambre de sa deuxième épouse.

Ensuite, il demande aux enfants de sa « Aawo » de le rejoindre dans la ladite pièce pour prendre leur petit-déjeuner.

Coumba Thiam s’y oppose farouchement. Le polygame de 37 ans entre dans une colère noire et lui administre un violent coup de poing au visage.

Comme si cela ne suffisait pas, il la poursuit dans les toilettes et lui donne des coups de pied à l’arcade sourcilière. La victime n’a dû son salut qu’à l’intervention des voisins.

Munie d’un certificat médical, frappé d’une incapacité temporaire de travail de 20 jours, la plaignante saisit la justice.

Jugé pour des faits de coups et blessures volontaires à conjoint, le prévenu déclare qu’il n’avait pas l’intention de blesser sa dulcinée.

« Elle a jeté le pain que j’avais donné à l’enfant. Frustré, je l’ai tabassée », reconnaît-il.

Interrogée, la partie civile qui a réclamé 50.000 francs, à titre de dédommagement, explique : « Je n’ai jamais mis les pieds dans la chambre de ma co-épouse, de même que mes enfants. En plus, la maîtresse des lieux était absente. Il m’a battue à plusieurs reprises. Je veux qu’il me prenne en charge », fulmine-t-elle.

Le maître des poursuites a requis l’application de la loi. La défense a sollicité une application bienveillante de la loi.

Au terme des plaidoiries, le juge a infligé une peine de 15 jours ferme au prévenu, qui a été placé sous mandat de dépôt le 1 octobre dernier.

SENEWEB

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