Selon le Bureau de coordination humanitaire de l’ONU (Ocha), près de 760 000 personnes sont touchées par les inondations qui frappent depuis plusieurs semaines l’Afrique de l’Ouest et dans une partie de l’Afrique centrale.
L’an passé, les pluies diluviennes avaient déjà provoqué d’importantes inondations, affectant plus d’un million de personnes dans onze pays. Ocha craint que ce chiffre ne soit dépassé cette année car la saison des pluies n’est pas terminée.
Des averses s’abattent depuis une semaine sur Ouagadougou, le gouvernement burkinabè, qui fait état de treize morts a déclaré l’état de catastrophe naturelle mercredi. Et on ne connaît pas le nombre de sinistrés.
Au Ghana également, les pluies torrentielles et la montée des eaux ont provoqué la mort de plusieurs personnes dans le nord du pays.
Situation similaire au Nigeria où les États du Nord sont les plus impactés. Ocha y a dénombré 30 morts, l’État de Borno recense à lui seul 26 000 sinistrés.
Situation alarmante au Soudan
Mais c’est le Niger qui a le plus souffert de ces inondations dans la sous-région avec 330 000 personnes sinistrées, 65 morts et 34 000 maisons détruites, selon des chiffres communiqués mercredi par le ministre nigérien de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes.
Plus à l’Est, le Tchad et le Cameroun souffrent également de la montée des eaux, mais c’est au Soudan que la situation est la plus alarmante. Le ministre soudanais des Affaires étrangères estime que 500 000 personnes pourraient être directement touchées par ces crues qui ont provoqué la mort de 101 personnes. Conséquence : l’état d’urgence a été décrété vendredi pour trois mois dans tout le pays.
Auteur ; Rfi