Présidentielle américaine : la Cour suprême rejette un recours du Texas, nouveau revers pour Trump

Présidentielle américaine : la Cour suprême rejette un recours du Texas, nouveau revers pour Trump
Présidentielle américaine : la Cour suprême rejette un recours du Texas, nouveau revers pour Trump

Alors que Donald Trump refuse toujours de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 3 novembre, la Cour suprême américaine a rejeté vendredi un recours du Texas réclamant l’annulation des résultats dans quatre États-clés remportés par Joe Biden.

La Cour suprême des États-Unis a infligé vendredi 11 décembre un nouveau camouflet à Donald Trump, en refusant de se saisir d’un recours formulé par les autorités du Texas qui visait à annuler sa défaite à la présidentielle.

Ses neuf sages, dont trois nommés par le président républicain, ont estimé dans une courte décision que le Texas n’était pas en droit de se mêler de l’organisation des élections dans les autres États.

Alors que les grands électeurs doivent se retrouver lundi pour enregistrer leurs votes, Donald Trump refuse toujours de concéder sa défaite face au démocrate Joe Biden et assure que l’élection lui a été « volée ».

Le rejet « ferme et rapide » du recours « n’est pas une surprise », a réagi un porte-parole de Joe Biden, dénonçant des « tentatives sans fondement » de la part du camp du milliardaire républicain et « des attaques contre le processus démocratique ».

Faute d’éléments tangibles pour étayer les accusations de « fraudes massives », la cinquantaine de plaintes déposées par les alliés de Donald Trump à travers les États-Unis ont toutes – à une exception près – été rejetées par les tribunaux ou abandonnées.

Opération de la dernière chance

Après ces échecs, et un premier revers devant la Cour suprême, les autorités texanes avaient déposé mardi un recours qui faisait figure d’opération de la dernière chance. Elles demandaient l’annulation des résultats dans quatre États-clés remportés par Joe Biden – Pennsylvanie, Géorgie, Michigan et Wisconsin – au motif que, selon elles, les autorités locales avaient violé les lois électorales en étendant l’usage du vote par correspondance.

Donald Trump avait décrit le dossier comme « très solide » et était intervenu à titre personnel dans la procédure. Plus de 120 élus républicains du Congrès s’étaient associés formellement à la démarche, pourtant très critiquée par les experts en droit.

Donald Trump avait toutefois mis la pression sur les magistrats. « Ils doivent montrer un grand courage et une grande sagesse. Sauvez les USA », avait-il tweeté vendredi. Le président, qui a profondément remanié le temple du droit américain, avait déclaré dès le lendemain du scrutin qu’il allait le saisir. Il espérait sans doute une réédition du scénario de 2000 quand la Cour suprême avait interrompu un recomptage en Floride, offrant la présidentielle à George W. Bush