En déplacement dans les Hauts-de-France, le président-candidat, qui a viré en tête du premier tour de la présidentielle dimanche, s’est dit prêt à négocier l’une des mesures phares de son programme en ouvrant la porte à un âge de départ à 64 ans plutôt qu’à 65 ans, à condition que le système soit équilibré financièrement.
À Denain, puis à Carvin, toute la journée, il est interpellé par des citoyennes et des citoyens qui lui disent leur opposition farouche à sa réforme des retraites. En début de soirée, Emmanuel Macron finit par lâcher du lest sur le sujet.
« Nous devions, si voulons équilibrer, faire quatre mois de plus par an, pour arriver à horizon 2030 aux 65 ans, a expliqué le chef de l’État. S’il faut se donner un horizon de temps plus court pour que ce soit plus entendable, il ne faut pas s’en priver, ça fait partie de la discussion. »
Repousser l’âge légal à 64 ans
Cela reviendrait à repousser progressivement l’âge légal de la retraite, mais à 64 ans dans un premier temps, avant l’examen d’une clause de revoyure. « Il n’y a pas de fétichisme », insiste le président-candidat qui justifie cette ouverture. « Je suis prêt à bouger le rapport au temps si on sent trop d’angoisse chez les gens. Parce qu’on ne peut pas dire le dimanche soir : « Je veux rassembler et écouter ». Et quand on va écouter les gens, dire : « Je reste et je ne bouge pas ». »
Une inflexion ? Une concession ? Un recul ? La preuve, en tout cas, qu’Emmanuel Macron craint de ne pas être réélu s’il n’affiche pas un programme plus social et s’il ne donne pas de gages aux électeurs de gauche.
On n’a pas apporté de réponses à ces millions de Français qui s’interrogent, qui se posent des questions au quotidien, qui ont peur.
rfi
I was pretty pleased to discover this great site. I need to to thank you for your time for this particularly fantastic read!! I definitely appreciated every part of it and I have you book marked to see new stuff on your blog