Problème en vue pour Tuchel…

Bien que privé de Neymar, le PSG, porté par son trio Di Maria-Icardi-Mbappé, a livré une prestation époustouflante face à l’Olympique de Marseille (4-0). De quoi forcément compliquer la tâche de Thomas Tuchel.

L’heure des choix n’a pas encore sonné pour Thomas Tuchel. Après avoir dû composer avec les états d’âme de Neymar durant le mercato estival, les blessures de Kylian Mbappé et d’Edinson Cavani fin août puis le manque de rythme de Mauro Icardi en septembre, l’entraîneur du PSG est en effet confronté à la nouvelle indisponibilité du n 10 brésilien, cette fois touché à la cuisse, et au rétablissement décidément à rallonge de l’Uruguayen. A moins d’un nouveau coup du sort, le technicien allemand pourrait toutefois rapidement devoir enfin choisir entre ses hommes forts.

Tandis que Kylian Mbappé, Mauro Icardi et Angel Di Maria marchent sur l’eau, avec pas moins de 13 buts inscrits à eux trois lors des trois derniers matches, dont le récital de dimanche, face à l’Olympique de Marseille, conclu avec deux doublés pour les deux premiers nommés et de nouveau trois passes décisives pour le troisième larron de la «DIM», Neymar pourrait retrouver les terrains d’ici trois semaines ou au plus tard après la trêve internationale de novembre.

Di Maria et Icardi en balance
Si Edinson Cavani semble aujourd’hui essentiellement promis à un rôle de remplaçant, envoyer sur le banc l’un de ses autres atouts offensifs ne sera pas chose aisée. Thomas Tuchel n’a certes pas hésité, la saison passée, à aligner ses quatre Fantastiques, mais la sécurité offerte par un milieu à trois récupérateurs pourrait l’avoir incité à réviser son jugement, notamment pour les affiches de Ligue des champions.

Puisque Neymar et Kylian Mbappé apparaissent, encore plus que leurs coéquipiers, totalement intouchables, à moins de vouloir provoquer (renforcer ?) leurs envies d’ailleurs, l’entraîneur du PSG pourrait donc à avoir choisir entre Mauro Icardi et Angel Di Maria. Un choix forcément difficile tant les deux Argentins n’en finissent plus de se rendre indispensables. Thomas Tuchel ne s’en émeut pas. Bien au contraire. « Ce n’est pas comme ça. On joue tous les trois jours. On doit être prêt pour gagner, donner de l’intensité et de la qualité. Donc on a besoin de tous les joueurs. Je n’ai pas un onze type en tête », a-t-il ainsi assuré, ajoutant: « Tout le monde est invité à prendre ses responsabilités. » Ce que ne manquent pas de faire les attaquants parisiens.