Des chiffres effarants qui font froid dans le dos, donnent le tournis et suscitent la peur. Surtout pour ceux qui fréquentent les belles de nuit.
L’Observateur, qui a fait une enquête sur la prostitution, révèle que «4652 travailleuses du sexe répertoriées dans le fichier général du département de Dakar».
Les Sénégalaises, les Nigérianes et les Guinéennes sont en tête de ce classement qui n’est pas du tout reluisant.
Bref, selon les documents consultés par le journal, on assiste à une véritable ruée vers le «plus vieux métier du monde».
Un boom qui s’explique par le fait «entre le 1er janvier et le 16 novembre 2021». Sans parler de plus de deux cents (200) prostituées atteintes du Sida, dont certaines encore en service.
Un cas des plus étonnants, avec une prostituée du nom de Aminata D., âgée de 70 ans et qui passé quasiment toute sa jeunesse dans le milieu.
D’après le journal, elle a fait 51 ans de service. Sans aucun doute, la patriarche des belles de nuit.
La prise en charge sanitaire des travailleuses de sexe couterait à l’Etat du Sénégal 24 millions Fcfa sur la base de 1000 professionnelles du sexe qui paient le ticket à 1000 Fcfa, au lieu de 3000 Fcfa minimum, pour une consultation dans la structure.