Interrogé dans le cadre d’un documentaire diffusé sur Arte, Zinédine Zidane a rendu un immense hommage à Toni Kroos.
Sergio Ramos, Cristiano Ronaldo, Karim Benzema… Zinedine Zidane peut déjà se targuer d’avoir entraîné de grands joueurs en quatre saisons passées à la tête du Real Madrid. Et si le technicien madrilène n’est pas avare de compliments avec ses joueurs, Toni Kroos a reçu le compliment ultime de la part du champion du monde français. Un compliment auquel l’icône du football est sans doute habitué.
Interrogé dans le cadre d’un documentaire à la gloire de Toni Kroos diffusé sur Arte, le natif de Marseille a ainsi lancé à son endroit: « Quand je partirai à la retraite, je pourrai dire que j’ai entraîné Toni Kroos. » Une petite phrase qui fera chaud au cœur du milieu de terrain allemand, qui a reçu une avalanche de compliments de la part de son entraîneur.
Techniquement, il est parfait
« Son point le plus fort, c’est la sérénité qu’il dégage sur le terrain. Plus on dégage de sérénité, plus l’adversaire est en difficulté, a souligné Zidane. Quand on regarde son jeu, on sent qu’il y a beaucoup de tranquillité. Pour une équipe, c’est primordial. Ce que je retiens de Toni, c’est que dans les grands matches, comme des finales, il est très important. »
Et l’ancien Turinois de poursuivre sur le même ton. « Techniquement, il est parfait. C’est ce qui se fait de mieux à son poste. Il ne perd pas beaucoup de ballons alors qu’il prend des risques. Même quand il joue long, il n’y a pas des déchets », a-t-il insisté, le décrivant comme un joueur « tactiquement très bon qui comprend vite les choses. »
Mais il n’y a pas que le joueur qui impressionne ZZ. Il en est de même de l’homme. « C’est quelqu’un de très professionnel. Il arrive toujours le premier à l’entraînement. Quand vous êtes entraîneur d’une grande équipe, vous avez besoin de grands joueurs qui montrent l’exemple, » a-t-il confié, ajoutant: « C’est une personne calme, il sait quand il faut élever le ton, quand il a quelque chose à dire, il le dit. Il pouvait dire les choses à Cristiano, qui respectait beaucoup Toni et donc qui l’écoutait. »
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