Rabiot, ce n’est toujours pas ça…

Adrien Rabiot n’a pas profité de sa titularisation à Brescia (162), mardi, pour briller. Maurizio Sarri, comme la presse italienne, n’a pas été convaincu.

Un mois qu’il attendait ça. Après un mois à se morfondre sur le banc de touche de la Juventus Turin, Adrien Rabiot, qui avait dû se contenter de 27 minutes de jeu lors du match d’ouverture disputé à Parme (0-1), a en effet profité du déplacement à Brescia, mardi, pour retrouver les terrains. Blaise Matuidi mis au repos par Maurizio Sarri, l’ancien Parisien a même connu l’honneur d’une première titularisation sous le maillot bianconero. Voilà pour les bonnes nouvelles.

Car si la Vieille Dame, surprise d’entrée par un but d’Alfredo Donnarumma, a finalement trouvé les ressources pour s’imposer 2-1, mettant ainsi la pression sur l’Inter Milan, l’international tricolore n’a pas convaincu. “Il n’avait pas joué un match entier depuis longtemps. Il a un gros potentiel, on se contente de ce qu’il a fait ce soir, mais on attendra plus la prochaine fois”, a ainsi confié l’entraîneur piémontais à l’issue de la rencontre dans des propos relayés par la Gazzetta dello Sport.

La presse transalpine n’a pas aimé sa première période
Aligné en relayeur, mardi, dans un milieu en losange, le Français pourrait notamment avoir sa chance dans une position plus haute comme l’a laissé entendre l’ancien coach des Blues. “Pour le moment, nous avons des problèmes avec les latéraux et nous avons beaucoup de milieux offensifs. Il était donc logique de faire avec les ressources que nous avons. Ramsey est le plus approprié, mais Rabiot peut jouer ce rôle tout comme Dybala”, a-t-il en effet indiqué.

Et si Maurizio Sarri s’est donc montré réservé, la presse transalpine a été bien plus sévère. “Sa première période a été horrible avec un football joué en pantoufle. Bien mieux en seconde: plus de flamboyance, un bon décalage pour Dybala et une belle occasion sortie par Chancellor”, peut-on ainsi lire dans la Gazzetta, qui lui attribue au final un encourageant 5,5. Il en est de même dans le Corriere della Sera pour qui sa première période a été “désastreuse” avant un peu de mieux en seconde. Avec un 5, le Corriere dello Sport est encore un peu plus dur et ce en raison de son implication sur le but encaissé en début de match évoquant une “erreur impardonnable”. “Il ne couvre pas Bisoli, ce qui amène l’ouverture du score de Donnarumma”, ajoute le quotidien romain. Cette première ne restera décidément pas dans les mémoires…