Coupable d’insultes à l’encontre de l’arbitre du derby madrilène entre l’Atletico et le Real (0-0), Sergio Ramos s’expose à une lourde suspension.
Si le Real Madrid a su préserver son invincibilité en Liga et ainsi conserver son fauteuil de leader à l’issue du périlleux déplacement chez les voisins de l’Atlético, le Real Madrid a peut-être perdu gros, samedi, sur la pelouse du Wanda Metropolitano. La faute au coup de sang de Sergio Ramos à l’encontre d’un arbitre-assistant.
Comme n’a pas manqué de le relever Diego Simeone, le capitaine merengue s’est en effet rendu coupable d’insultes envers le juge de ligne. « La p… de ta mère qui t’a porté », a ainsi lâché l’international espagnol comme l’ont confirmé par la suite les caméras de la télévision espagnole. Proférées devant le banc des Colchoneros, ces insultes n’ont pas manqué de faire réagir l’entraîneur de l’Atlético, qui ne s’est pas privé de dire sa façon de penser à l’issue de la rencontre au sujet de la mansuétude du corps arbitral à l’égard du défenseur madrilène.
Diego Costa avait pris huit matches…
Et le technicien argentin pouvait être d’autant plus remonté que la saison dernière, Diego Costa, son attaquant, avait été expulsé pour un dérapage similaire, écopant au final de huit matches de suspension. Aussi, si Sergio Ramos s’en est tiré à très bon compte samedi soir, les instances espagnoles ne devraient pas faire preuve de la même mansuétude. Encore faut-il que ces insultes aient été notifiées dans le rapport de l’arbitre ou que l’Atlético Madrid saisisse la Liga, ce qui devrait être fait au vu de la colère de Diego Simeone. « Comment peut-on laisser passer ça ? », a d’ailleurs pesté l’ancien milieu de terrain.
Si la commission de discipline est bel et bien saisie, Sergio Ramos peut en tout cas s’attendre à une longue suspension. « Insulter ou avoir une attitude menaçante envers l’arbitre, les assistants, le quatrième arbitre, les dirigeants ou les autorités sportives, à moins que cela ne constitue une faute plus grave, sera sanctionné par une suspension pouvant aller de quatre à douze matches », prévoit en effet l’article 94 du règlement de la fédération espagnole.
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