Nice va-t-il changer de mains cet été ? Jim Ratcliffe, première fortune de Grande-Bretagne, fait tout pour. Il ambitionne de racheter le club et le stade pour mieux faire passer le Gym dans une nouvelle dimension. Et il compte y mettre les moyens.
L’ambition est forte. Mais vaine pour le moment. Jim Ratcliffe travaille pourtant d’arrache-pied sur la reprise de l’OGC Nice que les actuels propriétaires sino-américains ne souhaitent pas vendre. Ce pourrait être un simple refus entre deux entrepreneurs comme cela arrive bien souvent mais le milliardaire britannique possède un atout en poche : son choix de racheter l’Allianz Riviera. Or, comme le confie L’Equipe, cette idée emballerait totalement Christian Estrosi, le maire de Nice, trop heureux de voir une ligne imposante de son budget sauter d’un seul coup d’un seul.
Pour tenter de se faire entendre, Ratcliffe et ses équipes sont disposés à mettre la main à la poche immédiatement. Et il n’est pas question de mégoter puisqu’il s’agirait de proposer 250 millions d’euros pour le rachat de l’enceinte sportive plus 100 millions pour le club en lui-même ! Soit 350 millions avant même de s’être penché sur le sportif en lui-même. Et là aussi, les ambitions sont fortes.
Placer l’OGC Nice juste derrière le PSG
Car Ratcliffe, qui possède l’équipe cycliste de Chris Froome (Ineos), souhaite tout simplement placer les Aiglons dans le rétroviseur de l’ogre de la Ligue 1 : le Paris Saint-Germain. Cela revient à dépasser l’Olympique Lyonnais, l’AS Saint-Etienne ou encore l’Olympique de Marseille par exemple. Sans oublier la montée en puissance prévue par les actionnaires américains à Bordeaux. Ce message fait déjà rêver les supporters qui ont pris position sans trop tarder…
Il reste malgré tout à convaincre des actionnaires en place froissés que la belle plus-value proposée peut leur faire oublier les réticences des supporters et les nombreuses critiques qui ont accompagné ces dernières semaines. Ils se souviennent notamment d’une banderole de la Populaire Sud lors du match contre Guingamp: « Niçois maître chez nous, que le Chien obéisse », en référence à Chien Lee, président du Conseil de surveillance… Inutile de préciser que ce message a eu du mal à passer auprès des actionnaires. La mission de Ratcliffe n’en sera que plus ardue.